30/03/2009 L'homosexualité reste dans le collimateur des instances politiques et religieuses marocaines. Deux semaines après que le Conseil supérieur des oulémas a dénoncé et condamné «l'apologie de l'homosexualité», c'est au tour du gouvernement d'afficher sa rigueur morale. Le ministère de l'Intérieur a exprimé samedi sa «détermination à faire face, avec fermeté et dans le cadre des lois en vigueur, à tous les agissements, écrits et livres visant à porter atteinte aux valeurs religieuses et morales de la société marocaine». «Il a été constaté ces derniers temps que des voix s'élèvent, à travers des médias, pour tenter de faire l'apologie de certains comportements ignobles, qui constituent une provocation pour l'opinion publique nationale», indique le ministère dans un communiqué. «Préserver la sécurité morale du citoyen» Selon une source proche du gouvernement, le texte vise tout particulièrement la multiplication d'articles de presse prônant une plus grande tolérance à l'égard de l'homosexualité au Maroc. Les autorités estiment que celle-ci est contraire aux valeurs morales de la société marocaine et de la religion musulmane. «L'objectif, précise le ministère, est de préserver la sécurité morale du citoyen et d'immuniser notre société contre tout comportement irresponsable qui est aux antipodes de son identité et de ses valeurs». La police et l'administration, selon le communiqué, poursuivront la lutte «contre toutes les manifestations de dérive morale» (...) et interviendront pour «réprimer les auteurs de tout acte attentatoire aux coutumes et aux moeurs». Au Maroc, l'homosexualité est un délit prévu par le code pénal, et puni par des peines de prison allant de 6 mois à trois ans et des peines d'amendes «quiconque commet un acte impudique ou contre-nature avec un individu de son sexe». |
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