02/04/2009 Ils étaient 1.100, lundi 30 mars à Buenos Aires, à renoncer officiellement à la confession catholique et à demandé d'être débaptisées. Cette apostasie collective marque la fin de la campagne «pas en mon nom» («No en mi nombre»), lancée à l’initiative de plusieurs associations LGBT afin d'informer sur cette possibilité de débaptisation, encore très peu connue. «On ne dispose évidemment pas de chiffres sur l'apostasie en Argentine, mais je pense qu’il y en a eu très peu jusqu’à présent, explique Andres Miñones, organisateur de l'événement. Alors que c'est une démarche assez simple à effectuer. Nous esperons que cette campagne marque le début d’une grande vague de débaptisation.» Il suffit en effet de retrouver sa paroisse de baptême, et d'envoyer à l'évêque du diocèse auquel elle appartient une lettre demandant à être éliminé des registres de l'Eglise, notamment des registres de baptême. Même si l'apostasie n’est pas prévue par le droit canonique, les associations qui ont rédigé une lettre-type s'appuient sur l'article sur l'hérésie du Code, combiné à la loi civile concernant la protection des données personnelles. «Sur les 1.100 lettres que nous remettons à l'archevêché de Buenos Aires, beaucoup viennent d'athées de longue date, mais certaines personnes choquées par les dernièrs égarements du pape ont également décidé de se joindre à nous», affirme María Eugenia Bengolea, militante lesbienne. En Argentine, la séparation de l'Église et de l'État n’est pas nette. Les symboles religieux sont présents dans les écoles, les hospitaux et les administrations publiques. De plus, l'Église catholique y reçoit ses subventions en fonction du nombre de baptisés. Des motivations supplémentaires pour beaucoup, dans ce pays, de rejoindre la campagne «pas en mon nom». |
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