21/02/2001 La récente conférence des rétrovirus de Chicago a apporté de nouvelles certitudes sur le fait qu'une thérapie contre le sida interrompue une semaine sur deux permet de maintenir le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) à un taux très bas chez les patients. Cette expérience, qui porte sur dix personnes infectées, a permis de réduire de 50% le traitement sans conséquences néfastes, a souligné le Dr Anthony Fauci. Les médecins cherchent depuis longtemps à déterminer quelle est la période pendant laquelle les patients dont le taux de virus est devenu indétectable peuvent arrêter leur thérapie sans que le virus ne reprenne le dessus et ne se multiplie à nouveau. Cette expérience a permis de montrer qu'à la fin d'une interruption de sept jours pour la prise des médicaments, le taux de VIH ne remontait pas. En revanche, dès que les personnes infectées arrêtent plus d'une semaine, ce qui s'est produit pour deux des cas suivis, le taux de virus dans le sang augmente à nouveau. Par ailleurs, a indiqué le Dr Fauci, après dix mois d'expérimentation, les chercheurs ont noté que ces interruptions d'une semaine n'ont pas eu d'effet négatif sur le système immunitaire des patients et que ceux-ci n'ont pas développé de résistance aux médicaments de la thérapie. Enfin, il est à souligner que les séropositifs ne devraient absolument pas opter pour un tel allègement de leur traitement sans l'avis et le contrôle de leurs médecins. |
Source : Têtu |
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