16/04/2009 Depuis quatre mois, les meurtres de gays ont repris en Irak et les associations dénoncent le silence complaisant des autorités du pays. Amnesty international a écrit une lettre ouverte au premier ministre irakien Nouri al-Maliki, afin de protester contre l'absence de condamnation politique des meurtres et l'arrêt des enquêtes. Dans le journal The Independent, le porte-parle d'Amnesty International, Niall Couper, demande à Nouri al-Maliki de «condamner irréversiblement, publiquement et en des termes les plus fermes possible toutes les attaques envers les membres de la communauté gay». Amnesty rappelle au gouvernement irakien qu'il a signé tous les traités stipulants que les «hommes demeurent égaux en droits». «Nettoyer les rues des homosexuels» Dans une enquête de terrain approfondie, le New York Times, qui recense 25 victimes en deux mois, interroge un certain nombres d'acteurs à Bagdad. Un policier explique, par exemple, qu'une campagne pour «nettoyer les rues des homosexuels» a commencé il y a quatre mois, dans le district de Karada. Le chef du commissariat de Sadr City a lui-même reconnu que les familles étaient à l'origine de la plupart des meurtres. Elles refusent de coopérer aux enquêtes et ne réclament pas les corps. Aucune arrestation n'a eu lieu et le gouvernement ne reconnaît officiellement que six meurtres. Ce matin, mercredi 15 avril, des militants d'Act Up-Paris ont protesté contre le «silence complice» du gouvernement français, alors que le vice-président irakien, Adil abd al-Mahdi, est en visite en France et doit, cette après-midi, être reçu par Nicolas Sarkozy. |
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