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Benoît 16 et le préservatif : après la protestation belge, les remontrances du Vatican | 17/04/2009 Le Vatican a critiqué vendredi la résolution du Parlement belge qui avait qualifié d'«inacceptables» les propos du pape sur le préservatif. La secrétairerie d'Etat «déplore qu'une Assemblée parlementaire ait cru bon de critiquer le Saint-Père à partir d'un extrait d'interview tronqué et isolé de son contexte» explique-t-elle dans un communiqué, évoquant un «but d'intimidation». Cette phrase a été utilisée «par certains groupes avec une intention intimidatrice manifeste, comme pour dissuader le Pape de s'exprimer sur certains thèmes, dont les implications morales sont pourtant évidentes, et d'enseigner la doctrine de l'Eglise» affirme la Cité vaticane. Protestation «par voie officielle et diplomatique» La Chambre des représentants belge avait adopté début avril une résolution qualifiant d'«inacceptables» les propos du pape sur l'utilisation du préservatif. Cette résolution, qui demandait au gouvernement belge de protester «par la voie officielle et diplomatique» auprès du Vatican, faisait de la Belgique le premier pays à protester officiellement aux propos de Benoît XVI. Mercredi, l'ambassadeur de Belgique a donc officiellement informé le Vatican de cette résolution, selon la Secrétairerie d'Etat, qui dit prendre «acte avec regret de cette démarche, inhabituelle dans les relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la Belgique». Des propos «compris et appréciés» par les Africains Le pape «a déclaré que la solution est à rechercher dans deux directions: d'un côté, une humanisation de la sexualité, et, de l'autre, une authentique amitié et disponibilité envers ceux qui souffrent», selon le communiqué du Vatican, qui dénonce en outre «dans certains pays d'Europe», une «campagne médiatique sans précédent sur la valeur prépondérante, pour ne pas dire exclusive» du préservatif, qu'il ne nomme pas. Il juge cependant «réconfortant de constater que les propos de Benoît XVI ont été «compris et appréciés, en particulier par les Africains, par les vrais amis de l'Afrique et par certains membres de la communauté scientifique». Au premier jour de sa visite en Afrique, le pape avait déclaré que l'on ne pouvait «pas résoudre le problème du sida (...) avec la distribution de préservatifs» et que, «au contraire», leur «utilisation (aggravait) le problème». |
Source : Par Rédaction Têtu.com
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