24/04/2009 Une parlementaire socialiste a proposé une résolution évoquant cette accusation. Une allusion pas du tout du goût des sénateurs chrétiens-démocrates. Le débat sur les propos du pape sur le préservatif se poursuit et s'envenime en Belgique. Après la résolution votée par les députés belges, les sénateurs étaient appelés à voter, mardi 21 avril, un texte déposé par la parlementaire flamande socialiste, Marleen Temmerman, et cosigné par des élus socialistes, écologistes et libéraux. Dans celui-ci, on pouvait lire : «déclarer en tant que chef religieux mondial, que l'utilisation de préservatifs aggrave l'épidémie de sida doit être assimilé à un crime contre l'humanité ». Un terme qui a provoqué la colère des parlementaires chrétiens-démocrates et déclenché un débat particulièrement animé. «On ne peut pas galvauder des notions aussi fondamentales du droit pénal international», s'est insurgé un sénateur chrétien. Pour le chef de groupe PS, Philippe Mahoux, le Sénat doit cependant se pencher sur «les conséquences dramatiques de telles déclarations en terme de santé publique». Résolution plus sévère Les parlementaires vont maintenant tenter de s'accorder sur une reformulation de la résolution, plus sévère que celle adoptée par la Chambre (qui qualifiait les propos de Benoît XVI d'«inacceptables»), mais qui puisse obtenir l'aval d'une majorité la plus large possible. Au premier jour de sa visite en Afrique, au mois de mars, Benoît XVI avait déclaré que l'on ne pouvait «pas résoudre le problème du sida (...) avec la distribution de préservatifs» et que, «au contraire», leur «utilisation (aggravait) le problème». La Belgique a été le premier pays à protester officiellement contre ces déclarations. |
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