Si les pays qui refusent l'asile aux gays irakiens avaient besoin d'une preuve irréfutable de la persécussion dont ils font l'objet, la voici enfin! Mardi, le Haut commissariat aux réfugié des Nations Unies a estimé que les minorités sexuelles faisaient partie des rares groupes de population pour lesquelles la situation continuait de se dégrader.
400 gays assassinés
Parmi les 1,5 millions d'Irakiens actuellement en demande d'asile à l'étranger, ceux qui sont originaires du sud et du nord sont appelés à rentrer chez eux. Font exception les officiels, les membres d'ONG, les journalistes et les militants politiques... et les homosexuels. Pour ceux-ci, l'Onu demande que chaque cas soit étudié individuellement et que l'asile puisse être obtenu.
En Irak, une campagne de meurtre des gays a repris, sous l'impulsion d'un imam chiite radical d'un quartier pauvre de Bagdad. Depuis le début de l'invasion américaine en Irak, plus de 400 gays ont été assassinés, selon l'association LGBT en exil Iraqi LGBT.