02/09/2009 Mini-scandale dans ce pays d'Amérique du Sud, connu notamment pour ses récentes lois pro-LGBT. Des préservatifs aux couleurs d'un candidat aux élections ont été distribués, mais c'est le contribuable qui a réglé la note... Les préservatifs protègent du sida, mais pas de la polémique, comme s'en est rendu compte la gauche uruguayenne, obligée d'en retirer plusieurs dizaines de milliers aux couleurs de son candidat à la présidentielle d'octobre. Fonds publics Dans ce pays d'Amérique du Sud, très progressiste en matière de droits LGBT, un ancien vice-ministre de la Santé Gustavo Amen Vaguetti, s'est en effet offusqué que ces quelque 50.000 préservatifs aient été fournis gratuitement par les autorités sanitaires. «Le problème, c'est qu'ils ne sont pas destinés à une campagne de prévention, mais à une campagne politique pour le parti au pouvoir. Il ont été achetés avec l'argent de l'Etat, donc il s'agit de fonds publics utilisés pour la campagne du candidat du gouvernement», a-t-il expliqué. Notice équivoque Les préservatifs en question étaient empaquetés dans un emballage en carton aux couleurs bleu-blanc-rouge du «Frente amplio» (Front élargi), la coalition de gauche au pouvoir. On pouvait aussi y lire le surnom - Pepe - du candidat Jose Mujica et le prénom de son colistier Danilo Astori. Le tout accompagné d'une notice équivoque expliquant comment introduire le bon bulletin dans l'urne. «Nous n'avons aucun problème pour les restituer au ministère de la Santé. Nous ne voulons créer aucun problème», a indiqué mardi Nestor Delgado, l'un des responsables de la campagne de M. Mujica. Mais la gauche ne va pas abandonner pour autant ce nouveau support de communication. «Nous allons continuer à distribuer des préservatifs. Ceux-ci ne représentaient qu'une quantité infime comparé aux 250.000 que nous avons acheté pour la campagne», a précisé M. Delgado. |
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