22/02/2001 Le Vatican s'est ouvertement ingéré cette semaine dans les affaires intérieures de l'Etat italien en "convoquant" les responsables des principaux partis de droite et de gauche pour qu'ils s'expliquent sur leurs programmes, à deux mois des élections législatives. Officiellement, il ne revient pas à la hiérarchie catholique de donner des consignes de vote, mais l'église dispose au travers des paroisses d'un formidable réseau d'influence que ne peuvent ignorer les politiciens, alors que l'issue de l'élection générale se jouera sur les indécis. Pour la presse italienne, "l'église dicte ses conditions aux partis politiques" en demandant à connaître leurs positions sur l'avortement, la fécondation artificielle et assistée, la famille, l'école libre, l'homosexualité, la solidarité, l'euthanasie. Si au centre-droit on considére que "le Vatican fait seulement son métier" (Forza Italia), chez les communistes, le secrétaire général du PCI, Oliviero Diliberto, a dénoncé "une agression contre la laïcité de l'Etat" dont l'Eglise est séparée depuis les accords du Latran de 1929, qui ont reconnu l'Etat du Vatican. Des critiques se sont aussi élevées mezzo voce à l'intérieur de l'Eglise (avec AFP). |
Source : Têtu |
Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
Conditions d'utilisation |
|