04/11/2009 Le calendrier laïc du Collectif lesbien, gay, bi et trans de Madrid (Cogam), détournant les personnages et symboles des Evangiles, provoque l'ire des catholiques ibères, y compris LGBT. Visite guidée. Tempête dans les bénitiers espagnols après la sortie du calendrier «laïc» 2010 du Cogam, fait de représentations religieuses détournées où apparaissent des transsexuelles personnifiant Marie. L'objet provoque une polémique et une vive émotion en Espagne, où le mot laïc sonne déjà comme une insulte. L'institution et des associations dénoncent «une attaque agressive et une offense envers l'Eglise catholique». Le blog, Religión en Libertad (lire le billet), dénonce les aides publiques du département de Madrid aux programmes d'assistance aux homosexuels, quand le site Forum Libertas (lire l'article) demande: «A quand un calendrier de Bouddha ou de Mahomet?». C'est un peu vite oublier qu'en Espagne près de 80% de la population se déclare catholique et que l'Eglise s'oppose à toutes les avancées pour l'égalité des droits des homosexuels et trans. «Symboles blessants et frivoles» Le Cogam qui voulait soulever le débat est parvenu à ses fins grâce au travail du photographe Juan Antinoo qui soutient que «l'idée de l'art transgressif est de casser les schémas y compris ceux de notre génération reçus d'une éducation dans l'optique catholique». Il ajoute: «Le seul message qui me préoccupe, c'est l'importance du l'usage du préservatif.» Une vision artistique que ne partage pourtant pas les chrétiennes et chrétiens homosexuels de Madrid de Crismho, qui se sentent offensés et qui rejettent «l'utilisation de symboles blessants et frivoles avec la seule prétention de scandaliser et vendre» préférant «des revendications avec des arguments solides et dans le dialogue, plutôt qu'un cirque médiatique et l'exposition vulgaire.» |
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