09/11/2009 Le magazine helvète «L'Hebdo» s'alarme de l'augmentation des contaminations dans la Confédération et cherche à l'expliquer. Il y aurait derrière ces prises de risque un certain «No futur» qui fait froid dans le dos... En Suisse, L'hebdo rapporte les résultats inquiétants d'une étude publiée la semaine dernière par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) : le nombre de tests positifs chez les gays a en effet doublé depuis 2003. En cause, un usage plus irrégulier du préservatif. En 2008, quelque 327 homosexuels ont été dépistés positifs au virus du sida. Le chiffre peut sembler minime, mais plus de la moitié des séropositifs ont contracté la maladie moins de six mois avant le test. Plus inquiétant encore : le groupe le plus touché est celui des hommes âgés de 35 à 45 ans. «On assiste effectivement à une nouvelle flambée épidémique chez les gays», s'inquiète Steven Derendinger, président de l'association VoGay. «Quelle importance de contracter le sida?» Séropositif depuis trois ans, Julien, 47 ans, confie : «La plupart des hommes que je fréquente dans les saunas ou les backrooms n'ont pas vraiment d'objectifs à long terme. Leur profil est toujours le même : des cadres qui travaillent pour gagner de l'argent, sortent le soir et n'ont aucun projet de vie. Pour ces personnes, qui sont seules et sans vision d'avenir, quelle importance de contracter le virus du sida ?». Une explication reprise par Vincent Jobin, responsable de la santé sexuelle à l'association Dialogai, qui rappelle que «18% des gays en Suisse souffrent de dépression et ne sont pas forcément soignés.» Un mal-être qui pousserait à la prise de risque kamikaze. Le No futur n'a pas fini de faire des dégâts... |
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