23/12/2009 Sam Kutesa, ministre des Affaires étrangères d'Ouganda, s'est exprimé alors que les parlementaires de son pays doivent voter un texte réprimant très sévèrement l'homosexualité, prévoyant jusqu'à la peine de mort. La communauté internationale commence à s'inquiéter des dispositions homophobes envisagées par l'Ouganda, mais les responsables politiques de ce pays poursuivent leur surenchère dans l'intolérance. Sam Kutesa, ministre des Affaires étrangères, s'est ainsi épanché sur le sujet, d'après le quotidien local The Monitor. «C'est un fait que s'il y a des homosexuels en Ouganda, ils sont en minorité. La majorité des Africains et des Ougandais exècrent cette pratique. En conséquence, il n'est pas correct de laisser cette minorité provoquer la majorité en faisant la promotion de l'homosexualité», a-t-il déclaré. Peine de mort Cette sortie intervient alors que les parlementaires doivent voter la proposition de loi anti-homosexualité du député David Bahati. Selon l'article 140 du Code pénal, les relations entre personnes de même sexe sont déjà passibles de prison à perpétuité en Ouganda. Mais le texte de David Bahati rend l'homosexualité passible de peine de mort, notamment en cas de transmission du VIH/sida. Si l'association Family Life Network et l'archevêque Luke Orombi font pression pour que le projet de loi soit voté, la communauté internationale se mobilise pour qu'il passe à la trappe. Parmi les opposants: les États-Unis –par la voix du président Barack Obama et de la secrétaire d'État Hillary Clinton–, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, la Suède et le leader de l'église anglicane, Rowan Williams. Sur Facebook, un groupe pour empêcher le génocide annoncé des homosexuels en Ouganda se constitue depuis quelques semaines et compte déjà près de vingt mille membres. |
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