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Gauche et droite plus proches sur l'homosexualité. | 15/02/2002 A l'occasion du colloque qu'ils organisent le 19 février sur le thème "Dix ans d'évolution du clivage gauche-droite", la Fondation Jean-Jaurès et l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur ont commandé un sondage à la Sofres. Ce sondage, publié aujourd'hui, jeudi 14 février, dans l'hebdomadaire, révèle que 60% des personnes interrogées estiment que les notions de gauche et de droite sont dépassées. Parmi les questions posées, outre le rétablissement de la peine de mort (54% contre, 40% pour), les immigrés (53% sont pour leur intégration, 38% pour leur départ) et le travail des femmes (pour 79%, si une femme dont le mari gagne bien sa vie a envie de travailler, c'est son droit), l'homosexualité est abordée. A la question "Si vous appreniez que votre fils est homosexuel, quelle serait votre attitude?", 22% des sondés répondent que cela ne les gênerait pas (23% chez les sympathisants de gauche, 17% à droite), 56% que cela leur ferait de la peine mais qu'ils le laisseraient vivre comme il veut (57% à gauche, 55% à droite), 9% qu'ils chercheraient à le faire changer (7% à gauche, 14% à droite) et 11% qu'ils seraient profondément choqués et feraient tout pour le faire changer (10% à gauche, 13% à droite). Même si, comme le note Le Nouvel Observateur, en matière d'homosexualité, "les sympathisants de gauche restent les plus "libéraux", mais l'électorat de droite a évolué et l'écart entre les deux camps s'est beaucoup réduit", plus d'un quart des sondés qui se définissent comme "de droite" sont prêts à tenter de faire changer leurs enfants. Ce sondage a été réalisé les 23 et 24 janvier 2002, sur un échantillon national de 1.000 personnes de 18 ans et plus. |
Source : Judith Silberfeld pour Têtu
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