14/01/2010 Yoweri Museveni a déclaré mardi devant les membres de son parti qu’il fallait prendre en compte l’avis de la communauté internationale. Une position qui pourrait finir par isoler le chef de l’État ougandais. Regardez cette vidéo étonnante. Le sujet crispe son pays. C’est peut-être pour cela que le président ougandais Yoweri Museveni a choisi d'aborder avec humour la polémique internationale causée par le projet de loi homophobe. C’était avant-hier, mardi 12 janvier, lors de la conférence exécutive de son parti, le Mouvement de résistance nationale (National Resistance Movement). Dans la salle, le ministre de l'Éthique et de l'Intégrité, Nsaba Buturo, un fervent supporteur du projet de loi, siégeait au milieu de collègues, législateurs et autres chefs de district. Museveni dans l'impasse? À la suite des propos retransmis dans cette vidéo, Yoweri Museveni a recommandé «que nous demandions au gouvernement de se réunir avec Bahati (le député initiateur de la loi) afin de gérer au mieux cette crise». Et d'ajouter: «Parce qu'il s'agit d'une question de politique internationale, nous devons la gérer dans un sens qui ne compromette pas nos principes mais qui prenne aussi en compte nos intérêts internationaux. Aussi, entendons-nous entre nous, et puis discutons avec ces Européens et Américains, et nous arriverons à une position définitive.» Dans le texte en préparation, il ne serait déjà plus question de peine capitale: «inutile», avait en substance expliqué la semaine dernière un ministre. Mais le président ougandais irait-t-il jusqu'à opposer son veto à la loi, comme il l'aurait promis aux Américains? Difficile à dire. Le chef de l'État semble dans une impasse: il ne pourra pas contenter à la fois les donateurs étrangers et les parlementaires, qui pour certains voudraient même durcir les dispositions. Sans compter que cette situation pourrait le fragiliser à l'approche de l'élection présidentielle de 2011. |
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