25/01/2010 La justice néerlandaise a reconnu ces deux hommes coupables d'avoir drogué, violé et finalement contaminé d'autres hommes par des injections de sang lors de plans à plusieurs. Ils écopent de peines plus lourdes en seconde instance. La cour d'appel de Leeuwarden, au nord des Pays-Bas, a prononcé vendredi des sanctions plus graves qu'en première instance, jusqu'à douze ans de prison, contre deux gays reconnus coupables d'avoir transmis le virus du sida à quatre hommes, au cours de soirées sexuelles privées. Ils «sont responsables du fait que quatre hommes relativement jeunes doivent continuer à vivre en sachant qu'ils souffrent d'une maladie chronique pour laquelle il existe un traitement mais également une chance de mourir», a indiqué la cour dans son arrêt. Injection de sang Peter Mulder et Hans Jurgens ont été condamnés respectivement à douze et neuf ans de prison contre neuf et cinq ans en première instance, le 12 novembre 2008. Le récits de leurs méfaits fait froid dans le dos. Ils ont été reconnus coupables d'avoir drogué, puis violé leurs victimes. Pire, ils leur ont injecté du sang contaminé, lors de plan sexe organisés à leur domicile, pour leur transmettre le virus du sida dont ils étaient porteurs. Selon les témoignages, les accusés recrutaient leurs victimes sur Internet, en les conviant à des partouzes. Sur place, certains racontent qu'ils ont aperçu des seringues semblant contenir du sang, sans avoir idée de leur usage. Puis après un verre, leur esprit se brouille: ils ont été drogués et seront violés plusieurs fois, avant qu'on leur injecte le sang contenu dans les seringues. Selon le chef de la police, qui enquêtait à l'époque sur cette affaire, les accusés auraient justifié ces contaminations par une certaine excitation et une fascination pour les rapports non protégés. La cour d'appel a donc établi qu'«ils ont contaminé volontairement et avec préméditation quatre hommes avec le virus du sida et qu'ils ont tenté de faire de même avec un cinquième homme». En première instance, le tribunal n'avait pas pu déterminer si les plaignants avaient été effectivement contaminés par les injections des accusés. Peine réduite pour un troisième accusé La peine d'un troisième accusé, dont le rôle était secondaire, a été réduite en appel à 8 mois de prison, contre 18 mois de prison en première instance. Au printemps 2007, quatorze hommes, dont douze sont séropositifs ou malades du sida, avaient porté plainte. Leur avocat avait indiqué lors du procès en première instance qu'il attendrait une éventuelle condamnation au pénal pour engager, au civil, des procédures de dédommagement. |
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