26/01/2010 «Ce qu'il faut pour les homosexuels, c'est le fouet social», a déclaré Iouri Loujkov, jurant qu'il n'autorisera jamais l'organisation d'une gay pride dans sa ville. Les militants de Gayrussia n'avaient pas l'intention de baisser les bras, et malgré la répression subie lors des quatre première tentatives de gay pride à Moscou, ils avaient posé une nouvelle date, le 29 mai, pour un cinquième essai. Las: aussitôt dit, aussitôt refusé –dans la plus grande violence verbale– par le maire de Moscou. «Depuis quelques années, une pression sans précédent est exercée sur Moscou pour que se tienne une parade gay, ce qui ne peut être qualifié que d'œuvre satanique», a déclaré ce matin Iouri Loujkov, reprenant des propos qu'il avait déjà tenus en 2007. «Il faut les traiter avec le fouet» «Mais jamais nous n'autoriserons (la tenue d'un rassemblement gay), il ne faut pas considérer cela comme un théorème mais comme un axiome», a poursuivi Iouri Loujkov, selon l'agence Interfax. Il a même menacé: «Ce qu'il faut, ce n'est pas (les traiter avec) le "pain d'épice" du libéralisme, mais un knout (fouet) social ou quelque chose comme un fouet.» La mairie de Moscou interdit tous les ans la parade gay que les militants homosexuels russes tentent d'organiser. À plusieurs reprises ces dernières années, la police a violemment dispersé de tels rassemblements, comme en mai 2009 en marge du concours de l'Eurovision organisé dans la capitale russe. Elle a même refusé des tentatives parallèles, telles qu'un rassemblement contre «le problème des hémorroïdes en Russie», le 1er avril de la même année. |
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