13/04/2010 Un nouveau pas a été franchi vers l'abrogation de la loi qui autorise les militaires homos à servir dans l'armée US à condition qu'il taisent leur sexualité. Le Pentagone vient d'annoncer une série d'aménagements pour rendre les exclusions plus difficiles. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a annoncé hier des aménagements dans l'application de la loi qui autorise les gays et les lesbiennes à servir dans l'armée américaine, à condition qu'ils taisent leur orientation sexuelle. Ce n'est pas encore la fin du «don't ask, don't tell» mais c'est un premier pas encourageant vers son abrogation. Décourager le colportage de rumeurs Concrètement, en cas d'enquêtes portant sur l'orientation sexuelle des soldats, les investigations seront menées par des officiers plus gradés et les critères d'évaluation seront plus stricts, a promis M. Gates. D'autre part, les tierces parties fournissant des informations sur l'orientation sexuelle d'un membre des forces armées devront prêter serment, une mesure visant à décourager le simple colportage de rumeurs ou la dénonciation avec intention de nuire. Enfin, les informations confidentielles confiées par les soldats à des avocats, des médecins ou des membres du clergé ne pourront plus être utilisées dans le cadre de ces enquêtes. Plus de 13 000 militaires homos virés Objectif de ces réaménagements entrepris par le Pentagone: voir quels seraient les effets de son abrogation, promise par le président américain Barack Obama. Un geste fort et symbolique très attendu par les gays et les lesbiennes américains. Les résultats de cette étude sont attendus d'ici la fin de l'année. Plus de 13.500 membres des forces armées américaines ont été relevés de leurs fonctions depuis l'entrée en vigueur de la loi «don't ask, don't tell» en 1993 parce que leur orientation sexuelle n'était plus dissimulée. Les opposants à cette loi se sont félicités des aménagements décidés par le Pentagone. «Les changements réglementaires annoncés aujourd'hui constituent un grand pas en avant», a déclaré dans un communiqué Aubrey Sarvis, directeur du Réseau de défense juridique des militaires. «Au moins, un soldat gay peut révéler sa sexualité à un médecin ou évoquer des violences domestiques sans avoir peur d'être renvoyé», a-t-il expliqué. C'est bien le minimum en effet. |
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