13/04/2010 Les deux Camerounais et l’Australien, arrêtés le 26 mars, puis relâchés, restent en liberté, mais l'affaire n'ayant pas été classée, ils devront quand même se justifier. Les trois gays présumés arrêtés le 26 mars dans le hall d’un hôtel de Douala devaient répondre le 5 avril du délit d’homosexualité, passible de cinq ans de prison. Finalement, les deux Camerounais et l’Australien devront patienter: leur audience a été reportée au 7 juin, annonce l’Association de défense de l’homosexualité (Adefho). Présomption d'innocence Les suspects avaient été libérés le 29 mars, après que Me Alice Nkom, présidente d’Adefho, a fait valoir des vices de procédure – dont l’absence de flagrant délit. Cependant, «le parquet n’ayant pas procédé au classement sans suite de cette affaire», les hommes devront quand même s’expliquer devant la justice, explique l’association. «Les trois prévenus jouissent de la présomption d'innocence et sont libres de se déplacer selon leur bon vouloir, et Me Alice Nkom est tenue de veiller à ce qu'on ne leur arrache pas cette liberté», confie à TÊTU Sébastien Mandeng, vice-président d’Adefho. Qui précise que les deux Camerounais «sont bien, psychologiquement, et rassurés de notre soutien et notre présence à leurs côtés». |
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