17/10/2002 George Pell est de retour dans son archevêché et le prélat de Sydney n’a aucune intention de poursuivre son accusateur anonyme. Blanchi en début de semaine par le juge en charge de l’enquête interne à l’Eglise, ordonnée après que l’archevêque de Sydney a été accusé d’avoir abusé d’un mineur il y a 40 ans lors d’un camp d’été, le plus haut dignitaire de l’Eglise catholique australienne n’affiche aucune rancœur ni aucune vengeance envers l’homme qui a sali son image : "Il y a 15 ans, beaucoup de gens auraient été méfiants devant de telles accusations, maintenant ils se disent plutôt : "voilà encore un exemple de ce qu’ils font". Alors, bien sûr, cette affaire a sali l’image de l’Eglise, elle lui a fait perdre de sa crédibilité. Il est difficile de se défendre quand les accusations remontent à 40 ans, l’Eglise doit, je pense, revoir ses procédures de manière à ce que la présomption d’innocence soit le mieux respectée. Je suis ravi que la plainte n’ait pas donné suite à une procédure judiciaire, j’ai été blanchi après deux mois très délicats à vivre. Il faut savoir pardonner, je n’en veux pas à l’homme qui m’a accusé. Je suis innocent, tout le monde le sait désormais et c’est le plus important ". |
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