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Strasbourg: "FestiGays" et Fabienne Keller ne sont pas sur la même longueur d'ondes | 22/03/2002 "L’entretien était tendu, à la limite de l’explosion". Président des FestiGays, Christophe Rolshausen a rencontré le maire de Strasbourg Fabienne Keller et son premier adjoint Robert Grossmann. "Ils m’ont pris de haut et méprisé dès le départ," explique le jeune Alsacien. Enfermés dans leurs préjugés, les deux élus ont réaffirmé leur "hostilité" au projet d’une gay pride, insistant néanmoins sur le fait qu’en aucun cas, ils ne pourraient l’interdire. Confirmant les propos de Fabienne Keller dans l’Agenda de Têtu de février, Robert Grossmann n’est pas resté muet. Selon lui, organiser un défilé homo "c’est faire le jeu du Front National. Ce n’est pas ainsi que l’on défend les droits des gays," rapporte Christophe Rolshausen, désormais convaincu d’avoir affaire "à des gens bêtes et méchant". Méfiant, à la limite parano, le duo UDF-RPR a même demandé en début de rencontre si un micro n’avait pas été dissimulé! Il n’est donc rien sorti de cette logique de confrontation. A part un réel sentiment d’inquiétude : selon Christophe Roslhausen, Fabienne Keller serait promise au ministère de la Ville si Jacques Chirac était réélu à la présidence de la République. |
Source : Christian Nicolaspour Têtu
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