|
|
Le sort de Nikolaï Alekseev continue d'inquiéter, y compris la France | 18/09/2010 Alors que l'on n'a toujours pas de preuve de la liberté du militant LGBT russe, le Quai d'Orsay a publié un communiqué officiel et promis que Bernard Kouchner allait interpeller son homologue à Moscou. Nikolaï Alekseev en mai lors d'une conférence de presse (AFP). Alors que l'on n'a toujours pas d'assurance de la liberté de mouvement et de parole de Nikolaï Alekseev, le leader du mouvement LGBT russe arrêté le 15 septembre à l'aéroport de Moscou, la France a publié aujourd'hui un communiqué officiel, et annoncé un entretien à ce sujet entre Bernard Kouchner et son homologue russe. «La France exprime sa vive préoccupation à la suite des informations faisant état d'une disparition à Moscou» de Nikolaï Alekseev alors qu'il «devait se rendre à Genève», a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français, Bernard Valero. «Nous demandons aux autorités russes de respecter le droit d'association et d'expression et de garantir la liberté de mouvement d'Alekseev. (Le chef de la diplomatie française) Bernard Kouchner intervient en ce sens aujourd'hui auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov», a-t-il précisé. Droits de l'homme Cette intervention du Quai d'Orsay pourra-t-elle assurer la sécurité du militant LGBT? Ses amis s'inquiètent, alors qu'aux dernières nouvelles, obtenues par de simples SMS, Nikolaï Alekseev aurait été envoyé à Minsk, la capitale biélorusse, contre son gré. Une dépêche du bureau local de l'agence russe Interfax prétend qu'Alekseev aurait demandé l'asile politique en Biélorussie, ce dont ses amis doutent fortement, en raison notamment du caractère dictatorial et homophobe du gouvernement biélorusse. «La France rappelle sa condamnation des violations des droits de l'Homme et des libertés fondamentales fondées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, quel que soit le pays où elles sont commises», a ajouté cet après-midi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Un peu plus tôt, Jean-Luc Romero, conseiller régional et président de l'association Elus locaux contre le sida, avait demandé une «intervention urgente» de la France en faveur du président de GayRussia. |
Source : Par Rédaction - Têtu.com
| Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
| Conditions d'utilisation |
|