04/12/2010 La haute cour a prolongé l'interdiction du magazine qui avait outé plusieurs dizaines d'homosexuels présumés. Vincent Musoke-Kibuuka campe sur ses positions. Le 1er novembre, saisi par le groupe LGBT Sexual Minorities Uganda (SMUG), ce juge de la haute cour de Kampala a ordonné l'interdiction du tabloïd Rolling Stone. Selon lui, le journal avait violé la vie privée des homosexuels présumés qu'il avait outés dans deux éditions. Le 23 novembre, c'est pour ce même motif qu'il a prolongé la sanction. Soutenu par le pasteur homophobe Il faut dire que le rédacteur en chef de Rolling Stone lui a facilité la tâche. L'AFP indique que Giles Muhame, 22 ans, s'est révélé incapable de justifier l'outing de personnes qu'il présente comme gays et lesbiennes - et passibles de prison à vie du seul fait de leur orientation sexuelle. Sans doute sera-t-il soutenu par le pasteur homophobe Solomon Male. S'exprimant au nom de la Coalition nationale contre l'homosexualité et la maltraitance sexuelle en Ouganda, il a interpellé en pleine audience Vincent Musoke-Kibuuka. «Comment les homosexuels, qui violent délibérément la loi, peuvent-ils réclamer un droit à la vie privée?», a-t-il demandé. Avant d'accuser la cour de se servir de l'interdiction pour protéger «des criminels égoïstes, sans cœur et agressifs». |
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