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Une folle semaine de ski gay
dans les Alpes suisses | 18/01/2011 L'Arosa gay ski week s'est achevée ce week-end sur un nouveau record de fréquentation. Convivialité, clubbing, sport... La recette connaît un certain succès, et d'autres stations en France jouent la carte du ski arc-en-ciel... C'était la première semaine de ski gay de la saison. Elle s'est achevée ce week-end à Arosa, coquète station des Grisons, au Sud-Est de la Suisse. Quatre cents skieurs et snowboarders étaient de la partie. Presque que des garçons. «Huit filles» seulement d'après l'organisation. Après ses 350 participants en 2010, l'Arosa gay ski week connaît donc un succès croissant. Cela tient sans doute à sa convivialité. Affluence oblige, les participants à cette septième édition ont dû se répartir entre sept lieux d'hébergement, même si on entend dire «qu'il y a eu beaucoup d'allées et venues entre les chambres...» Fondue générale Mais les organisateurs (deux Suisses: Hitsch Leu, un hôtelier natif de la station, et Alexandre Herkommer, le fondateur des célébrissimes soirées Jungle au Mad de Lausanne) veillent à centraliser les événements afin que leurs brebis ne s'égarent pas. Résultat, cette année encore, de grands moments qui resteront gravés dans les mémoires. Le gala d'ouverture avec un billard couvert de sushis et le concert flamboyant de la DivaLive. La soirée mousse du Kitchen club jusqu'au petit matin. La traditionnelle course des drags queens remportée par un couple de Néerlandais(e)s. Et la non moins incontournable fondue générale. Enfin, cerise sur le gâteau: une virée en hélico pour aller skier dans la très chic station voisine de Saint-Moritz. Bref, cette année encore, «il y a eu beaucoup d'ambiance, on n'est pas passés inaperçus!», rigole Alexandre. Du sportif au clubber garanti de dégoter là une sélection des meilleurs Dj du moment en passant par la bande de potes ou le dragueur, l'AGSW séduit un public très éclectique. Pour des tarifs allant de 500 à plus de 3 000 euros selon ses moyens et ses envies, on y vient aussi bien pour dévaler les pentes que pour écumer les soirées. Et faire des rencontres... amicales, mais pas seulement ! «Si tu te retrouves tout seul à la fin de la semaine, c'est vraiment de ta faute!», lance Alexandre. Cette année, les âges s'échelonnaient de 18 à 60 ans, mais le gros des gays skieurs a toujours la trentaine. Et cette semaine reste très internationale avec une trentaine de nationalités, essentiellement européennes. Dont une petite quarantaine de francophones. Autre rendez-vous à Tignes La formule plaît tellement que beaucoup se sont déjà fait la promesse de revenir l'an prochain à Arosa, le village ravi d'accueillir cet événement qui lui rapporte environ 750 000 euros alors qu'il s'agit traditionnellement de l'une des semaines les plus creuses de la saison. Les dates sont déjà arrêtées : du 7 au 14 janvier 2012. Mais il va falloir patienter jusqu'à la fin de l'été pour réserver (www.arosa-gayskiweek.com). En attendant, encore un millier d'amateurs de glisse sont attendus à l'autre grande gay ski week, la European qui abandonne Tignes cette année pour emménager du 26 mars au 2 avril à l'Alpe-d'Huez (www.europeangayskiweek.com). |
Source : Par Frédéric Maurice - Têtu.com
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