26/01/2011 Kameron Jacobsen, 14 ans, s'est donné la mort, victime de commentaires insultants sur Facebook. Le réseau social a décidé de réagir en encourageant le signalement des situations à risque. En septembre dernier, émue par une vague de suicides de jeunes gays harcelés, l'Amérique jurait «plus jamais ça». Pourtant, mardi 18 janvier, Kameron Jacobsen, un lycéen de 14 ans se donnait la mort à Monroe (Etat de New York). La chaine de télévision Fox News rapportait le lendemain que le jeune garçon, perçu comme gay, avait été victime de commentaires insultants sur Facebook. «Il était l'enfant que tout parent rêve d'avoir» «Kameron était un jeune garcon charmant avec un coeur chaleureux, doux et généreux. Il était humble, curieux, et compatissant. Il était l'enfant que tout parent rêve d'avoir» écrivait sa famille dans une nécrologie parue dans un journal local. La mort de Kameron intervient à peine une semaine après le decès de Lance Lundsten. Ce lycéen gay de 18 ans résidant à Alexandria (Etat du Minnessotta), avait été harcelé par ses camarades à cause de son orientation sexuelle. Dans un premier temps, la thèse du suicide a été privilégiée par la police mais une autopsie a confirmé les affirmations de son père, selon lequel un problème cardiaque aurait pu causer à la mort du jeune homme. Une analyse toxicologique est en cours pour determiner les causes du decès. Facebook réagit Ces deux tragédies suirviennent après le suicide, en septembre 2010, d'au moins six jeunes gays harcelés, souvent au sein de leur établissement scolaire. Cette série noire avait suscité une forte mobilisation de responsables associatifs, politiques et de célébrités. Des milliers de LGBT connus et anonymes, de même que Barack Obama en personne, avaient ainsi posté des vidéos sur YouTube assurant aux jeunes LGBT vulnérables «It Gets Better» («ça s'arrange») dans le cadre d'une initiative du même nom. Réagissant au suicide de Kameron et à celui d'un autre adolescent du même lycée une semaine auparavant, Facebook a urgé, mercredi, ses utilisateurs à la vigilance: «Nous encourageons (ceux qui remarquent des messages de détresse ou des comportements d'harcèlement sur Facebook) à nous en faire part (...) Une mort est toujours une mort de trop, et il est important que nous travaillions tous ensemble pour donner espoir aux adolescents qui peuvent avoir besoin d'aide». |
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