11/02/2011 La plus haute autorité judiciaire indienne examinera en avril pas moins de 19 pétitions populaires concernant la dépénalisation de l'homosexualité. Enfin une nouvelle du procès de dépénalisation de l’homosexualité en Inde! Après plus d’un an de silence, la Cour Suprême vient d’annoncer qu’elle examinerait en avril les 19 requêtes des opposants et des partisans de la cause LGBT. Le verdict pourrait cependant demander encore plusieurs mois d’attente. Petit rappel des faits: le 2 juillet 2009, la Haute cour de justice de Delhi statue que l'homosexualité devrait être légalisée. Mais ce jugement ne s’applique qu’à la juridiction de la capitale indienne. Pour la rendre valide dans tout le pays, une modification du code pénal s’impose: il faut abroger le fameux article 377, qui condamne les relations sexuelles «contre nature». Et seule la Cour suprême peut en décider. Or en Inde, avant que le cas ne soit jugé, les citoyens peuvent déposer des «pétitions», ou plutôt des requêtes populaires, afin de peser dans la balance. Des parents d'enfants LGBT se mobilisent Aujourd'hui, on compte 19 requêtes au total: 15 contre, et 4 pour. Parmi les derniers arrivants favorables à une légalisation de l’homosexualité, des parents qui souhaitent soutenir leurs enfants LGBT. Ils sont emmenés par la mère d’un jeune cinéaste homosexuel, Nishit Saran, décédé en 2003 à l'âge de 26 ans. Dans son documentaire Summer In My Veins, le jeune réalisateur filmait son coming out à sa mère. Mais surtout dès 2000, Nishit Saran signait déjà dans le quotidien Indian Express un plaidoyer pour la suppression de l’article 377. Il avait intitulé son article «My sexuality is your business» («Ma sexualité, c'est votre affaire», que vous pouvez retrouver ici). Espérons que les juges en reliront le texte avant de rendre leur décision. |
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