31/03/2011 Une lycéenne américaine souhaitait porter un costume plutôt qu'une robe lors de la prochaine fête de son lycée, mais l'établissement a essayé de lui interdire l'entrée de la fête. Avant de se faire rappeler à l'ordre. Parfois les filles aiment porter des robes. Et parfois, non. C'est le cas de Monique Verdin, une lycéenne américaine de 19 ans, amatrice de smoking, mais dont l'établissement scolaire ne goûte pas du tout ses choix vestimentaires. Pour la prochaine fête du lycée, samedi, cette lesbienne assumée au style plutôt masculin avait loué un costume blanc, avec gilet vert satiné. Un ensemble très chic. Seul problème: une semaine avant la soirée, l'administration du lycée de Ellender High, en Louisiane, a indiqué à Monique Verdin qu'elle ne serait pas autorisée à se rendre à l'évènement avec ce vêtement. Pour justifier son choix, le proviseur du lycée a mis en avant «la tradition» et le fait que les tenues devaient être genrées: les filles doivent obligatoirement revêtir une robe, et les garçons des costumes. «Je n'aime pas porter des robes, a expliqué la jeune fille dans la presse. «Tout le monde me connaît à l'école et ils savent que je n'ai pas ce style girlie». Une série de cas similaires Le costume a le chic pour faire tiquer les lycées américains et ce n'est pas la première fois qu'une élève est en conflit avec son établissement pour le port d'un vêtement jugé non conforme à son genre. On se rappelle en particulier de Ceara Sturgis, une lycéenne dont l'établissement n'avait pas voulu qu'elle pose en smoking dans l'annuaire de sa promotion. Ou encore de Constance McMillen, qui voulait se rendre au bal de promo avec sa petite amie, en portant un costume. Dans cette nouvelle affaire, Monique Verdin a eu la chance d'être soutenue par sa famille et ses proches. Son père a tout d'abord sollicité un entretien auprès du proviseur, sans qu'un accord puisse être trouvé. La jeune fille et son père se sont alors tournés vers l'UCLA, l'union américaine des libertés civiles. Une démarche gagnante puisque l'organisme a sévèrement tancé le lycée, qui a aussitôt fait marche arrière. La directrice exécutive de l'antenne louisianaise de l'UCLA a rappelé dans une lettre son opposition à toutes règles obligeant à porter un certain type d'habit selon son sexe. Samedi, Monique Verdin pourra donc revêtir le smoking qui lui a tout de même couté 180 dollars. Et si elle ne sera pas accompagnée de sa petite amie, c'est uniquement parce que celle-ci a 32 ans, et que la soirée est interdite au plus de 21 ans... |
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