08/07/2011 Le chanteur se livre dans une interview au quotidien britannique «The Guardian», et confirme son bonheur d'avoir fait son coming out en 2010: «C'est juste de l'amour qui vient de toutes les p… de directions!» Rien de rien, il ne regrette rien. On avait fini par le comprendre, mais en pleine tournée mondiale (que l'on dit à moitié remplie), qui passe par l'Europe ces jours-ci, ça ne fait pas de mal de le rappeler. De passage à Londres la semaine prochaine, Ricky Martin vient d'accorder au Guardian sa première interview à une publication britannique. Où il semble plus épanoui que jamais, un an après son coming out. «Je me sens libéré, en prise avec moi-même», s'enthousiasme-t-il. «C'est juste de l'amour qui vient de toutes les p… de directions!» Ricky Martin, après son coming out Mieux encore, il se sent soutenu par la communauté gay. «Je me sens protégé, poursuit-il. Je ne me sens plus seul – parce que parfois quand on se tait sur soi-même, on se sent seul. Et tout d'un coup vous sortez de vous-même, en faisant votre coming out, et vous avez cette communauté fantastique, la communauté LGBT, et celle des LGBT-friendly, qui ne vous renvoie rien d'autre que de l'amour. Quand j'y pense, j'ai les larmes aux yeux, parce que, mon Dieu, j'aimerais que tous ceux qui souffrent en ce moment pour des raisons similaires puissent se sentir comme moi quand je vous parle. C'est juste de l'amour qui vient de toutes les p… de directions!» «Aimer les hommes, pour un catholique, c'était mal» Comme le note la journaliste, ses propos sont d'autant plus touchants que l'interprète de Maria et de Livin' La Vida Loca revient de loin, après avoir passé des années à esquiver les questions sur sa vie privée. «J'avais horreur que des gens essaient de me forcer à faire mon coming out alors que je n'étais pas prêt, confie-t-il. C'était douloureux, et ça m'a même poussé dans le sens inverse.» Et pourtant, Ricky explique s'être rendu compte dès l'âge de trois ou quatre ans qu'il ressentait quelque chose envers les autres garçons. «Je ressentais une attirance presque irrésistible envers mes amis garçons. C'était très puissant. Mais je me disais, non, ce n'est pas ce que je dois ressentir.» D'éducation catholique, ancien enfant de chœur, il avait bien l'impression que «c'était mal». Et il regrette aujourd'hui, à 39 ans, l'énergie déployée pour tenter de comprendre et de contrôler sa sexualité. «Si j'avais plutôt passé un quart de ce temps en face d'un piano, j'aurais été le pianiste le plus doué de ma génération!» regrette-t-il. |
Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © | Réalisation : Nichetoo.net | ||
Conditions d'utilisation |
|