17/01/2012 DANS LE VESTIAIRE DES FILLES. Alors que l'Open d'Australie débute lundi, TÊTUE s'arrête sur cinq filles à suivre. À Melbourne mais pas que. Et voici pourquoi. Petra Kvitova Petra Kvitova: la future number one La Tchèque est sans aucun doute l'une des meilleures choses qui soit arrivée au tennis féminin depuis longtemps. En tout cas sur le court. Car en dehors, la n°2 mondiale ne s'encombre pas de réponses longues, marrantes ou glamour en conférence de presse. Et lorsqu'elle tombe la tenue de joueuse, elle n'a qu'une envie: qu'on lui fiche la paix et qu'on ne la sollicite pas plus que ça. On l'aura compris, côté personnalité Petra Kvitova n'est, à 21 ans, pas celle qui déchaîne le plus les foules. Pourtant, raquette en main, c'est autre chose. Un gros service (on se rappelle qu'elle a remporté la finale de Wimbledon face à Maria Sharapova sur un ace), de puissants coups du fond de court mais surtout une main et un amour de la volée qui la placent loin des jeux stéréotypés du moment. Le tout enrubanné par une belle patte de gauchère. De quoi justifier les louanges de l'ensemble du monde du tennis. Même Amélie Mauresmo nous l'avait confié lors de l'US Open: cette Petra-là pourrait bien, et très vite, devenir la nouvelle n°1 mondiale. Incontestée, celle-ci. Samantha StosurSamantha Stosur: l'Aussie qui nous parle Depuis qu'elle nous avait tapé dans l'œil à Roland-Garros 2010, casquette vissée sur la tête, lunettes de soleil masquant ses grands yeux bleus, et kick a décorner les bœufs au service, «Sammie» a pris une autre dimension. Celle d'une championne en Grand Chelem, puisqu'à la fin de l'été dernier elle a raflé l'US Open au nez et au ras de l'antivibrateur de Serena Williams. Une victoire amplement méritée. Mais qui a encore ajouté aux espoirs fondés par tout un pays, en l'occurrence l'Australie, par la native du Queensland, leur meilleure joueuse depuis longtemps. En passe de faire mieux que Margaret Court? Sur le plan du tennis, difficile en tout cas. Dans nos cœurs, sans problème! Samantha Stosur n'a jamais été du genre à facilement maîtriser ses nerfs, et l'année dernière à Melbourne elle avait confié pendre du Xanax avant de monter dans un avion. Cette fois-ci, lors du dernier tournoi de préparation à l'Open d'Australie, celui de Sydney, elle s'est effondrée en larmes après sa sortie prématurée au premier tour, faute de nerfs justement. Même si c'était contre Francesca Schiavone. Alors, faute à moitié pardonnée. Victoria AzarenkaVictoria Azarenka: la plus Frenchie du top 5 C'est quelqu'un, «Vika»! Très active sur Twitter, amatrice de mode et toujours prête à rigoler, sur le terrain la n°3 mondiale tiendrait presque de la peste. Entraînée par un coach français — breton, même! — Sam Sumyck, la Biélorusse a mis cette collaboration à profit pour progresser. Dans son jeu, mais aussi et surtout dans sa tête. La profondeur de balle et le flirt avec les lignes, c'est incontestablement son truc, et depuis toujours. Mais depuis peu, on la voit manier avec gourmandise et réussite l'amorti de derrière les fagots. Seul point noir à sa panoplie, et pas près d'être gommé, celui-ci: les décibels. Victoria Azarenka est de la catégorie des hurleuses, et ça même son entraîneur ne peut rien y faire. Une fois, il a bien essayé, mais le silence n'a pas duré bien longtemps, car la belle l'a assuré en le «pourrissant» quelque peu qu'elle n'arrivait pas à rentrer dans la balle en silence. Il faudra donc s'y faire car a priori, elle est faite pour rester dans le top. Kim Clijsters Kim Clijsters: la super-maman Même avec une blessure à la hanche survenue à quelques jours du début de l'Open d'Australie, il faudra compter Kim Clijsters parmi les favorites du premier Grand Chelem de la saison. À 28 ans, la Belge n'est pas uniquement la tenante du titre. Après une première carrière des plus respectables, puisqu'elle y avait déjà été sacrée en Grand Chelem, l'ancienne meilleure ennemie de Justine Henin a impressionné son monde en revenant sur le circuit après avoir donné naissance à une petite Jada et avoir bien profité de la maternité. En revenant et en se plaçant quasiment tout de suite comme l'une des joueuses à battre grâce à son jeu et ses qualités athlétiques peut-être encore meilleures que lors de sa première vie sportive. Cette saison, «Kimmie» comme on la surnomme aux antipodes depuis son idylle avec Lleyton Hewitt, a annoncé la couleur: ce devrait être une saison en pointillé, et surtout la toute dernière. Avec, en ligne de mire, les grands rendez-vous, rien que les grands rendez-vous. Et l'Australie en est un. Serena Williams Serena Williams: la joueuse «ultime» Serena Williams pourrait presque parler d'elle comme Alain Delon. Et on ne lui en voudrait même pas. Serena est un concept en soi. Serena a tout gagné. Serena a tout traversé. Les moments de grande joie comme ceux de grande peine. Elle a perdu sa grande sœur Yetunde et a failli mourir d'une embolie pulmonaire. Si une marque n'y avait pas pensé avant, le slogan «ce qui ne tue pas rend plus fort» aurait dû être inventé pour elle. Ces derniers mois, Serena a repris les études, s'est appliquée à mettre en pratique les cours de manucure qu'elle a également suivis, a beaucoup chanté au karaoké et fait la fête avec ses copines à Miami. Mais elle a aussi sué à l'entraînement, comme ses abdos de nouveau dessinés, malgré ses courbes généreuses, le prouvent. Seule question en fait pour savoir si l'Américaine sera oui ou non au rendez-vous du dernier jour à Melbourne: sa motivation. Car il y a quelques jours, la super championne, celle qui dit rêver d'être «l'ultimate player» a fait part de sa lassitude. Info ou intox? À suivre... |
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