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Le "Roze zaterdag" révèle les fantasmes de l'extrême droite | 22/04/2003 La ville d'Enschede (Est des Pays-Bas, à prononcer èn-skhé-dé) s'est portée volontaire pour l'organisation du Roze Zaterdag (le "samedi rose", la lesbian & gay pride nationale qui change de ville chaque année) de 2004. Le conseil municipal a montré beaucoup d'enthousiasme et la ville est en compétition avec Groningue, Arnhem, Nimègue et Bois-le-Duc. C'était compter sans l'élu local du Stadspartij (le parti de la ville, proche de l'extrême droite néerlandaise du parti du centre), Hans Hofte, qui a déclaré que c'était tout à fait "inacceptable". Selon lui, une parade est constituée de "travestis nus, hommes déguisés qui se palpent et marchent avec des mouvements vulgaires à travers Enschede. Il y a à Enschede de nombreux endroits pour les gays et les lesbiennes où ce genre de manifestations peut avoir lieu à l'intérieur et non pas dans le centre de la ville où les parents et leurs enfants se promènent". On voit qu'il n'y a jamais mis les pieds: le Roze Zaterdag est en général assez ennuyeux, plutôt envahi par les familles homoparentales, les gays cow-boys et les lesbiennes macrobiotiques. On y trouve en général les syndicats ou la police qui essaient de recruter pour encourager la diversité en leur sein. On est bien loin de l'orgie que Hofte nous promet. |
Source : Laurent Chambon pour Têtu
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