16/02/2012 Quinze chanteuses britanniques dénoncent en musique les discriminations contre les homos. Le single militant «It does get better», dont les bénéfices seront reversés à des associations, vient de sortir. Ecoutez. Collecter des fonds contre l'homophobie grâce à une chanson? C'est l'idée qu'a eu Georgey Payne, une chanteuse pop britannique. Il y a quelques mois, un jeune ami lui rapporte qu'il est victime de harcèlement homophobe à l'école. Pour lui venir en aide, cette musicienne du groupe Greymatter écrit une chanson aux paroles pleines d'espoir It does get better (ça va aller mieux), en écho au mouvement It gets Better. Efficace. Dès lors, pourquoi ne pas diffuser le message auprès du grand public? «The L-Project» est lancé. Un travail d'équipe Georgey Payne, ainsi que Horse et Emma Kavanagh, les deux autres membres de Greymatter, lancent un appel et dégotent uniquement des partenaires féminines. Toutes lesbiennes. Des filles peu connues du grand public français mais qui, habituées des lieux gay-friendly d'Angleterre, ont acquis une notoriété sur la scène homo. Parmi elles, Sofia Antonia Minole, l'une des coordinatrices du projet, Sandra MacBeth, Amber Taylor-Groves, Mel Sanson, Nina McCann, O' Hooley & Tidow, Lorna Thomas, Leanna Goring, Juey, Jess Gardham, Amy Sutton, Nicky Mitchell et Ella Chambers. «Les artistes viennent de toute la Grande-Bretagne, de différentes influences musicales. Ce serait dommage de passer à côté du projet parce qu'elles ne seraient pas assez célèbres. C'est la cause qui compte! Et on ne peut pas nier la qualité de la chanson...», avance Sofia Antonia Milone. Une œuvre de charité Après l'enregistrement du titre à Londres et une campagne de communication sur les réseaux sociaux, le single a été mis en vente le samedi dernier sur iTunes pour 0,99 livres. Les bénéfices seront reversés à deux associations de lutte contre l'homophobie britanniques: Stonewall et Diversity Role Models. «Nous connaissions des initiatives similaires. Suite aux suicides récents de plusieurs jeunes britanniques victimes de harcèlement homophobe, c'était le moment de se lancer», constate Sofia Antonia Milone. En Grande-Bretagne, selon les statistiques, les jeunes homos de 15 à 34 ans ont 4 à 7 fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les hétéros. |
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