28/02/2012 DANS LE VESTIAIRE DES FILLES. La Tsarine a pour notre plus grand plaisir envoyé un signe fort à quelques mois des JO, en établissant un nouveau record du monde de la perche. Après trois ans de disette. L'occasion de se, euh... re-pencher sur elle ! Yelena_Isinbayeva À quelques mois des Jeux olympiques, la nouvelle ne pouvait pas faire davantage plaisir. Oyez, oyez: Yelena Isinbaeva est redevenue la Tsarine. Jeudi soir, la femme la plus haute de la planète a renoué avec l'abattage des records du monde en remportant le meeting de Stockholm et en effaçant juste pour la bouche, alors que la concurrence était déjà éteinte avec un saut à 4,92 m, une barre à 5,01 m. Nouveau record du monde en salle, un centimètre au-dessus du précédent qui tenait depuis Donetsk en 2009. Isinbaeva qui bat un énième record du monde, à la bonne heure, direz-vous! Déjà le treizième en indoor, le vingt-huitième au total. Sauf que cela faisait presque trois ans que cela ne lui était plus arrivé et que Yelena n'était plus vraiment Yelena. D'où la vraie belle joie de la Russe de 29 ans lorsqu'elle est parvenue, à son deuxième essai, à réaliser un ultime saut parfait. Que nous vous proposons de revivre ici (à partir de 3'55). En laissant, comme vous pourrez le constater, une «valise» entre la barre et elle, comme à la grande époque. Un retour de forme que l'on avait senti venir à Liévin: le jour de la Saint-Valentin, elle avait remporté le concours en sautant à 4,81 m «seulement», mais en laissant clairement voir qu'une fois la perche dure réapprivoisée et les ultimes calages techniques bien intégrés, les 5m seraient de nouveau ses amis. «Je suis si heureuse de retrouver un si haut niveau, j'en ai rêvé», n'a pas caché la championne au micro de la télévision à Stockholm. Ses fans, son coach et Facebook «Record du monde ce soir à Stockholm!!!!!! Je suis si heureuse!!!! MERCI MES FANS DU MONDE ENTIER POUR VOTRE SOUTIEN ET VOTRE FOI EN MOI!!!!», s'est-elle empressée de tweeter. Avant de, comme elle l'a confié sur sa page Facebook, «retourner à l'hôtel pour fêter ça avec (s)on coach Evegny Trofimov». Car ce succès est incontestablement aussi celui du premier entraîneur de la Tsarine. Elle avait renoué avec lui début 2011, après s'être excusée de qui elle était devenue et avoir accepté d'écouter ce qu'il aurait à lui dire afin de la ramener au plus haut. «Je suis dans un état d'esprit totalement différent de l'an passé, a confirmé la perchiste de Volgograd après la victoire. En 2011, je manquais de confiance. Mais désormais je suis fraîche, bien dans ma tête, et tout ça c'est grâce à Evgueni Trofimov. Pendant longtemps, j'étais obsédée par les records. À chaque compétition, on me serinait le même refrain: record du monde, record du monde, record du monde... Cela me créait une grosse pression. Cela m'usait. Alors, sous la houlette d'Evgueni, j'ai complètement changé d'optique. Désormais je ne vise qu'une chose, la victoire. Je ne me préoccupe plus de la hauteur, juste de gagner.» Yelena, son body, son attitude bitchy Aaaah, soupir, car tout cela signifie que nous allons enfin, en vrac, pouvoir de nouveau rêvasser, bien calées dans le confort de notre canapé, devant des images comme celles-ci: Nous agaçamuser (oui, un néologisme, parfaitement, car il n'existe pas de mot pour exprimer d'un bloc d'un seul le mélange d'attirance et d'énervement procuré, parfois, par son attitude tellement bitchy) lorsqu'elle fait sa Victoria Beckham avec un accent russe à couper au couteau. La trouver trop chou quand elle parle italien depuis Monaco, où elle a toujours ses bases, et s'imaginer l'emmener jouer au bowling, là, juste en-dessous de la terrasse depuis laquelle elle nous parle (car il y a vraiment un bowling sous ses pieds). Sourire bêtement ou au contraire râler très fort que c'est vraiment n'importe quoi ce site, une fois que l'on aura entré notre date de naissance dans cette base de données en ligne qui permet de calculer notre «love compatibility» avec elle. Car si Yelena Isinabeva n'existait pas, on l'aurait de toute façon inventée. |
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