02/04/2012 Une exposition au Musée du sexe, à New York, propose une présentation de la sexualité animale. L’occasion de voir que chez nos amis les bêtes aussi on pratique l’amour entre femelles. Les lionnes se frottent tête contre tête, se donnent des coups de bassin et gémissent, tandis que les girafes femelles se caressent, ou se lèchent et se reniflent les parties génitales. Qui savait la Savane aussi porté sur le sexe récréatif? Lionnes, girafes, bisons d'Amérique, éléphants d'Afrique, baleines grises... plus de 500 espèces animales pratiquent l'amour entre femelles. L'exposition «The sex lives of animals» du Musée du sexe de New York rappelle que leur sexualité n'est pas qu'affaire de reproduction et d'ovulation, mais bien une partie de plaisir. Tout en essayant d’appâter le visiteur avec «le porno des pandas» ou «l'évent sexuel du dauphin», la démonstration est sérieuse et documentée. Partouzes de femelles macaques Ainsi, on découvre que les macaques japonais (dont une communauté vit au Texas depuis les années 1970) se rassemblent en petits groupes de femelles, pour des relations allant de quelques heures à quelques jours. Elles s'enlacent, se montent dessus... mais attention: il n'est pas question de partouze incestueuse. Ces primates n'ont pas de rapports sexuels avec leurs proches et savent se tenir à distance de leur soeur, mère, grand-mère ou fille. Des mâles tentent bien de séduire les membres de ce groupe, mais ils sont royalement ignorés. C'est donc clair: les amours saphiques ne sont nullement imputables à un manque de mâles! Idem chez les bonobos. En République démocratique du Congo, ils vivent en tribus de cinquante, très proches du fonctionnement humain. Ils ont des rapports sexuels fréquents et variés, entre tous âges et tous genres, et cohabitent sous un régime matriarcal qui amène les femelles à renforcer leurs relations sociales par des liaisons sexuelles -généralement des frottements génito-génitaux- qui soulagent les tensions au sein du clan. Les koalas adeptes de l'amour vache Loin d'être dans l'apaisement, les koalas femelles sont adeptes de l'amour vache. Celle qui a le dessus maîtrise violemment sa partenaire, la secoue et la mord dans le cou, tout en grognant ostensiblement. Plus calmes, les éléphantes se masturbent mutuellement ... avec leur trompe, sans surprise. Et si le pénis de l'éléphant donne lieu à autant de plaisanteries que celui du cheval, on ne dit pas assez que le clitoris de l'éléphante peut atteindre 43 centimètres quand elle est excitée. L'exposition new-yorkaise constate que l'homosexualité animale est un sujet sur lequel très peu d'écrits sont publiés par les scientifiques. Soit par conservatisme, soit par peur pour leur réputation ou leur financement, soit encore parce qu'ils jugent que c'est insignifiant. Pourtant c'est un thème devenu hautement politique aux Etats-Unis. Récupéré par les associations LGBTQ, il est utilisé comme argument contre les conservateurs qui présentent l'homosexualité comme non naturelle. «The sex lives of animals» est donc l'occasion de réviser une version améliorée de l'histoire naturelle. |
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