21/06/2012 Une responsable d'Amnesty international parle de «harcèlement grotesque et gratuit». Hier à Kampala, les forces de l'ordre ont une fois de plus empêché la tenue d’un séminaire qui avait pour but d'aider les LGBT. C’est la deuxième fois en quatre mois que la situation se produit. Hier à Kampala, la police ougandaise est intervenue pour mettre fin à une rencontre d'activistes et de défenseurs des droits des LGBT. Interrogatoires et fouilles Des policiers ont fait irruption dans l'hôtel où se tenait ce séminaire organisé par le «Projet des défenseurs des droits de l'homme en Afrique centrale et de l'Est», indique un communiqué qui provient d'une des associations organisatrices. Les forces de l'ordre ont interrompu la réunion en cours, avant d'interroger sur place les participants, dont des activistes venus du Canada, du Rwanda et du Kenya. Les policiers auraient également fouillé les chambres de certains de ces participants dans le même hôtel. Selon l'association organisatrice, le séminaire avait pour objectif d'aider les communautés homos locales à réagir aux violations de leurs droits. «Ce harcèlement grotesque et gratuit de défenseurs des droits de l'homme n'a aucune base légale et doit cesser», a, dans un communiqué, réagi Michelle Kagari, responsable pour l'Afrique d'Amnesty international. La peine de mort pour les homos En février, des policiers, dirigés par le ministre de l'Ethique Simon Lokodo, étaient déjà intervenus à Entebbe pour mettre fin à une réunion de défenseurs des minorités sexuelles. En Ouganda, l'homosexualité est illégale et punie par de sévères peines de prison. Depuis 2009, un projet de loi controversé est à l'examen devant le parlement, qui prévoit la peine de mort pour certains actes homosexuels. |
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