30/06/2012 C'est une première pour l'armée américaine avec la célébration de la gay pride au sein du Pentagone. Après l'abolition du «Don't ask, don't tell» une nouvelle ère s'ouvre pour les LGBT américains. L'armée américaine a célébré mardi la gay pride, une première depuis l'abolition du «Don't ask, don't tell» dans ses rangs, permettant depuis septembre aux militaires homosexuels de ne plus avoir à cacher leur orientation sexuelle pour servir leur pays. Point toutefois de parade colorée sur fond de musique techno dans les couloirs du Pentagone, c'est à une table ronde que les employés civils et militaires du ministère de la Défense étaient conviés. «incidents isolés» Après des années de militantisme des associations, de procès pour discrimination et une promesse de campagne de Barack Obama, cette loi de 1993 qui obligeait les militaires gays et lesbiennes à dissimuler leur homosexualité sous peine de renvoi, a été abrogée le 20 septembre 2011. Elle aura conduit en 18 ans au renvoi de quelque 14.000 soldats en raison de leur homosexualité, selon des sources associatives. «Pour les militaires gays ou lesbiennes, nous avons enlevé un fardeau réel et personnel de leurs épaules. Ils n'ont plus à vivre dans le mensonge au sein de l'armée», s'est félicité Jeh Johnson, juriste en chef du Pentagone, qui a participé à l'abrogation de «Don't ask, don't tell.» Depuis l'abolition du tabou gay, «il y a eu quelques incidents isolés», a-t-il admis, «mais presque aucun problème ou effet négatif associé à l'abolition sur la cohésion des unités, y compris les unités combattantes.» Une évolution des mentalités L'abolition du tabou gay a été un combat de longue haleine. Des personnalités comme Lady Gaga sont montées au créneau tandis que certains élus, essentiellement républicains, et certains hauts gradés de l'armée comme le patron des Marines, le général James Amos, craignaient que cela nuise à l'efficacité des soldats au combat. Pour ne rien brusquer, il a été convenu que la loi n'entrerait en vigueur qu'une fois l'armée prête à un tel changement. Ce fut le cas après neuf mois de travail. Entre-temps, la quasi-totalité des 2,3 millions de militaires d'active et de réserve, dont une majorité était favorable à l'abrogation du tabou gay, ont été «formés» à l'idée d'accueillir des personnes reconnaissant leur homosexualité. Regardez ces images des interventions qui ont été diffusées aux employés civils et militaires du Pentagone (en anglais): C'est une première pour l'armée américaine avec la célébration de la gay pride au sein du Pentagone. Après l'abolition du «Don't ask, don't tell» une nouvelle ère s'ouvre pour les LGBT américains. L'armée américaine a célébré mardi la gay pride, une première depuis l'abolition du «Don't ask, don't tell» dans ses rangs, permettant depuis septembre aux militaires homosexuels de ne plus avoir à cacher leur orientation sexuelle pour servir leur pays. Point toutefois de parade colorée sur fond de musique techno dans les couloirs du Pentagone, c'est à une table ronde que les employés civils et militaires du ministère de la Défense étaient conviés. «incidents isolés» Après des années de militantisme des associations, de procès pour discrimination et une promesse de campagne de Barack Obama, cette loi de 1993 qui obligeait les militaires gays et lesbiennes à dissimuler leur homosexualité sous peine de renvoi, a été abrogée le 20 septembre 2011. Elle aura conduit en 18 ans au renvoi de quelque 14.000 soldats en raison de leur homosexualité, selon des sources associatives. «Pour les militaires gays ou lesbiennes, nous avons enlevé un fardeau réel et personnel de leurs épaules. Ils n'ont plus à vivre dans le mensonge au sein de l'armée», s'est félicité Jeh Johnson, juriste en chef du Pentagone, qui a participé à l'abrogation de «Don't ask, don't tell.» Depuis l'abolition du tabou gay, «il y a eu quelques incidents isolés», a-t-il admis, «mais presque aucun problème ou effet négatif associé à l'abolition sur la cohésion des unités, y compris les unités combattantes.» Une évolution des mentalités L'abolition du tabou gay a été un combat de longue haleine. Des personnalités comme Lady Gaga sont montées au créneau tandis que certains élus, essentiellement républicains, et certains hauts gradés de l'armée comme le patron des Marines, le général James Amos, craignaient que cela nuise à l'efficacité des soldats au combat. Pour ne rien brusquer, il a été convenu que la loi n'entrerait en vigueur qu'une fois l'armée prête à un tel changement. Ce fut le cas après neuf mois de travail. Entre-temps, la quasi-totalité des 2,3 millions de militaires d'active et de réserve, dont une majorité était favorable à l'abrogation du tabou gay, ont été «formés» à l'idée d'accueillir des personnes reconnaissant leur homosexualité. Regardez ces images des interventions qui ont été diffusées aux employés civils et militaires du Pentagone (en anglais): |
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