20/07/2012 Jennifer Carroll, lieutenante-gouverneure de Floride connue pour ses positions anti-LGBT, aurait été surprise dans une «situation compromettante» avec une de ses collègues. Elle se défend de cette liaison lesbienne de manière lesbophobe. Jennifer Carroll est au sein d’un scandale sexuel qui, ces derniers jours, fait à nouveau le tour de la presse anglophone. La lieutenante-gouverneure républicaine de Floride, soit la numéro deux de cet Etat américain, est accusée d’avoir viré, il y quelques mois, une de ses collègues nommée Carletha Cole pour la raison suivante: cette dernière l’aurait surprise dans «une situation compromettante» avec une femme dans son bureau. Immédiatement, la conservatrice chrétienne niait formellement toute relation lesbienne, évoquait des rumeurs alimentées par les médias et assurait qu’elle contre-attaquerait. L’affaire se retrouve aujourd’hui devant le tribunal, où Jennifer Carroll vient à nouveau de nier les accusations qui lui sont portées. Cette fois, interviewée et filmée par Tampa Bay’s 10 News, elle explique pourquoi il est impossible pour elle d’être impliquée dans une relation avec une femme: «Le problème, quand ce genre d’accusations apparaît, ce que ce n’est pas seulement une personne que vous attaquez, c’est une famille entière. Mon mari ne veut pas entendre ça, il sait quel genre de femme je suis. Et mes enfants savent quel genre de femme je suis. Je suis mariée depuis 29 ans. Celle qui m’accuse est célibataire depuis un moment.» Et de conclure en s’esclaffant: «Les femmes noires qui me ressemblent n’ont pas de relations de ce genre!» Moches, les lesbiennes? Sous entendrait-elle que les jolies et féminines femmes noires sont trop belles pour tomber dans les bras d’une femme? Pour les sites web On Top Magazine et Autostraddle, les propos de Jennifer Carroll reviennent à clamer haut et fort que les lesbiennes sont moches. Voilà qui devrait faire plaisir à Wanda Sykes, humoriste noire et américaine notoirement homo, pointe ironiquement le site lesbien Lez Get Real... Un blog du Miami New Times note au passage que la page Facebook officielle de Jennifer Carroll est, depuis, inondée de messages colériques. Jennifer Carroll avait déjà été l’objet de virulentes critiques en septembre dernier, rappelle The Advocate. La femme politique «pro-vie» avait, à l’époque sans nommer les droits LGBT, évoqué dans un discours «cette triste époque qui autorise les minorités à empoisonner l’esprit de la majorité», tout en assurant par ailleurs au site web Newsmax qu’elle n’était pas d’accord avec la décision de Barack Obama de mettre fin à la loi du «Don’t ask don’t tell». Regardez l'interview qu’elle a accordé il y a quelques jours à la chaîne Tampa Bay’s 10 News, dans laquelle elle assure que les femmes noires qui lui ressemblent n’ont pas de relations lesbiennes: |
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