22/08/2012 Une pétition circule pour que la présidente du pays, Ellen Johnson-Sirleaf, prix Nobel de la paix, fasse barrage au texte interdisant le mariage des couples homosexuels. Craintes autour d’un éventuel durcissement de l’homophobie légale au Libéria, pays d'Afrique de l'ouest présidé par le prix Nobel de la paix Ellen Johnson-Sirleaf. «La loi, qui a déjà été votée par le sénat libérien mais est toujours étudiée par la chambre des représentants, fait du comportement homosexuel un crime de second degré» passible d’une amende ou d’une peine de prison d’un maximum de cinq ans, s’inquiète le Centre d’information de l’ONU sur son site. «Nous sommes aussi inquiets de l’atmosphère d’intimidation et de violence contre les militants gays et lesbiennes, ainsi que de rapports faisant état d’attaque contre eux. Un tel harcèlement illustre l’environnement difficile et discriminatoire dans lequel les militants des droits humains travaillent», a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Bureau de la Haut-Commissaire pour les droits humains (OHCHR). La présidente pour le statut quo Le mois dernier déjà, le sénat libérien avait voté à l’unanimité un amendement constitutionnel interdisant le mariage des gays et lesbiennes. Pour être valide, l’amendement – tout comme le projet de loi – doit être signé par la présidente de la République, dont le positionnement n’est pas clair sur les questions LGBT. Reste qu’aux dernières nouvelles, elle a annoncé qu’elle ferait barrage à tout texte mettant en péril le statut quo. Une pétition vient d’être lancée sur le site Avaaz pour qu’Ellen Johnson-Sirleaf perde son titre de co-Prix Nobel de la paix 2011 si jamais elle venait à promulguer le texte contre le mariage des homosexuels. Jeudi matin, plus de 300 personnes avaient signé la pétition, en ligne depuis le 24 juillet. |
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