10/10/2012 Will Young, star britannique ouvertement gay, raconte dans une interview à «Style» sa récente dépression et son addiction aux vidéos X... Les pop-stars se cachent pour pleurer. Le vainqueur de la version britannique de X-Factor, Will Young a confié à un magazine de mode la violente dépression qui le ronge depuis près d'un an. Abus d'alcool, perte d'estime de soi, l'interprète d'I Just Want a Lover a tiré la sonnette d'alarme: «C'était horrible. J'ai dû commencer les antidépresseurs». Le chanteur de 33 ans ne s'attendait pas à ce que la dépression le frappe à ce moment là: «J'en suis arrivé là l'année dernière, quand je croyais être au top dans mon travail. Je pensais que j'allais trouver un mec et que tout irait bien. Mais quelque chose n'allait pas. La nuit, j'étais anéanti. Je sortais, je me déchirais la gueule et je ne prenais aucun plaisir» La honte ressentie plus jeune à propos de sexualité serait pour lui à l'origine de son épisode dépressif: «Depuis que je suis tout petit je sais que je suis gay. Grandir en le sachant, ça a toujours été une source de honte. C'est un cliché mais c'est vrai. Je viens seulement de réaliser dans quelle merde cela m'avait fait me sentir à propos de moi depuis très très longtemps.» Le réconfort de l'addiction Célibataire depuis 5 ans, il s'est réfugié dans la dépense excessive et le porno: «On peut être accro à n'importe quoi. L'année dernière j'ai emmenagé dans une nouvelle maison, mon album était n°1, et j'étais désespéré. Ça n'aide même pas quand on a des tonnes de fric.» «Je pourrais acheter plus de maisons, des voitures, ça ne changerait rien. J'ai claqué 5.000 livres chez Selfridges (un grand magasin londonien) et ça n'a rien changé. Je ne porte même pas les fringues que j'ai achetées. Toutes ces choses, je pensais qu'elles m'apporteraient le bonheur, je m'étais trompé.» Il ajoute toutefois ne jamais avoir cédé à la consommation frénétique de sexe: «Ça n'a jamais tourné à l'addiction au sexe, ajoute-t-il. Mon addiction, c'était l'amour et le fantasme. J'étais sans doute accro au porno. Maintenant j'ai le contrôle parental sur mon ordinateur.» La suite dans son autobiographie? Un contrôle parental, des anti-dépresseurs, une thérapie en cours, Will Young semble vouloir vraiment guérir. «La première fois que j'ai pris des anti-dépresseurs, je n'étais pas aussi conscient. Je buvais toujours, je fumais, ça cachait la tristesse». Le vrai remède, c'est l'écriture: la rédaction de son autobiographie Funny Peculiar l'a aidé à trouver des réponses: «Sans vouloir paraître dramatique, je crois que ça m'a aidé à tenir». L'interview-confession serait-elle un teasing? Réponse le 11 octobre, à la sortie du livre. |
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