26/01/2013 Cinq villes veulent organiser les 10e Gay Games de l'histoire en 2018. Parmi elles, deux seulement représentent des pays qui n’ont encore jamais accueilli l’événement: les deux éternelles rivales Paris et Londres. lus qu’un mois avant le dépôt des candidatures. Paris et Londres s’activent dans l’espoir de remporter le droit d’accueillir les Gay Games de 2018, cet événement sportif et culturel LGBT qui a, comme les JO, lieu une fois tous les quatre ans. Des deux côtés de la Manche, les organisateurs sont certains du potentiel de leur ville. «Paris et Londres sont deux capitales où la vie LGBT est vibrante», se réjouit Gareth Johnson, de London 2018. Toutes deux se sentent «très bien soutenues» par les autorités, les associations sportives et LGBT de leur pays. Londres, pas plus menaçante qu’une autre «La mairie de Paris mettrait à notre disposition beaucoup d’infrastructures pour un faible coût, comme le stade Jean Bouin pour la cérémonie d’ouverture puis le Grand Palais pour la soirée qui suivrait, affirme Michel Geoffroy co-président de Paris 2018. Le ministère de la Culture nous prêterait aussi le parc et le hall de la Villette. Nous savons déjà que c’est le stade Charléty qui serait utilisé pour l’athlétisme». Au Royaume-Uni aussi, le dossier est bien avancé. Le gouvernement a déjà fait savoir que les Gay Games pourraient utiliser plusieurs des infrastructures construites pour les Jeux Olympiques de 2012, notamment le stade principal. «Les Gay Games seraient un coup de pouce pour revendiquer l’égalité des droits, en plus d’être un outil de lutte pour l’intégration et contre l’homophobie», insiste Michel Geoffroy. Pour Paris, Londres est un concurrent comme les autres. Le fait que la capitale britannique ait organisé les JO 2012 n’est pas spécialement une menace. «Bien sûr ils ont de tout nouveaux stades, mais tout n’est pas utilisable. La plupart des infrastructures ont déjà été recyclées. Et surtout, les Gay Games sont très différents des JO, c’est un événement de sport de masse. Ce ne sont pas quelques dizaines de sportifs professionnels dans chaque sport qu’il faut accueillir, ce sont des centaines d’amateurs. C’est pour ça que Londres n’a pas énormément d’avance sur nous. Elle n’est pas dans notre ligne de mire». Barrière de la langue Gareth Jonson, lui, estime que cette expérience reste un atout: «Avant les JO, organiser les Gay Games aurait fait peur aux Londoniens. Mais depuis, ils se sont rendus compte que la vie ne s’est pas arrêtée pendant des Jeux, et surtout ils se sont découverts un énorme enthousiasme pour le sport.» Pour l’instant, aucune des deux villes ne veut en dire trop sur son programme pour ne pas donner d’idées aux concurrents, mais Paris et Londres sont confiantes. Il n’y a qu’un petit détail qui ennuie les Français: « Londres, Orlando, Limerick et peut-être même Amsterdam, dans une moindre mesure, ont un avantage sur nous: leur langue c’est l’anglais. Nous, nous avons de fait moins de temps pour préparer notre dossier parce que nous devons accorder un temps à la traduction», regrette Michel Geoffroy. Mais tout est déjà prévu, Paris présentera sa candidature à temps, le 28 février au plus tard. |
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