18/02/2003 Nous sommes des pédés et des lesbiennes anonymes, sans responsabilités associatives ou politiques, nous sommes la majorité silencieuse qui parfois à envie de dire quelque chose." Ainsi débute un communiqué de presse de soutien au journaliste Alain Royer, accusé d'outing par Jean-Luc Romero (lire Quotidien du 4 février). Ce que la "majorité silencieuse" a envie de dire aujourd'hui, c'est "qu'Alain Royer n'a écrit qu'un fait politique. Si M. Seguin choisissait Jean-Luc. Romero comme candidat dans le 4ème arrondissement aux élections municipales, c'était parce qu'il était gay. Alain Royer ne faisait que relater aux citoyens sur quels éléments le choix des candidats qu'on leur proposerait se faisait. Ce n'est qu'un devoir d'information. (…) En ne disant rien , M. Romero se rendait complice de l'homophobie, son "silence coupable" (comme il dit) et comme celui de toutes les personnalités publiques fait que nous soutenons Alain Royer. Le Marais n'étant pas la France, Jean-Luc Romero n'a aucune excuse. Il était très facile pour lui d'assumer son homosexualité." Les auteurs du communiqué concluent en ces termes: "Le 06 mars sortira le nouveau livre de Jean-Luc Romero. Le 10 mars, le jugement sera rendu. Quel heureux hasard. Que le jugement relaxe Alain Royer et condamne Jean-Luc Romero à verser à ce dernier une partie de ses droits d'auteur. |
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