26/02/2003 Aujourd'hui à Montpellier, devant la cour d'assises, s'ouvre pour quatre jours le procès à huis clos, audience restreinte, de quatre jeunes, âgés de 17 à 18 ans, pour l'enlèvement, le vol et surtout le viol d'un homme de 44 ans. Les accusés nient principalement tout viol sur la personne de M. S., aide-soignant et homosexuel vivant en couple. Toutefois, si vendredi à l'issue de l'audience les jurés étaient convaincus qu'il y a eu "viol en réunion avec arme", les accusés risquent jusqu'à 20 ans de réclusion. En octobre 2001, à la sortie d'un supermarché, quatre jeunes font irruption dans la voiture de M. S., arrêtée à un feu rouge. Sous la menace d'un couteau, le conducteur est contraint de rouler vers un stade. Où il est d'abord molesté, dépouillé de ses chaînes en or et de son portable, avant d'être contraint à une sodomie et à une fellation. La victime mettra neuf jours avant de faire constater par un médecin le viol et de faire un test de dépistage du sida, " par honte d'en parler à la police et à son compagnon", souligne la partie civile. L'intervention chirurgicale pour fissure anale subie par la victime après l'agression vient soutenir la véracité du viol selon la partie civile. A propos de cette affaire, la Gazette de Montpellier titrait vendredi dernier "Cour d'assises : un viol "anti-pédé" ?" alors que le Midi Libre est muet, ce matin, sur ce procès. |
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