28/03/2014 Si Sunnie Kahle n'accepte pas de se comporter comme une «vraie fille», la principale a fait savoir à sa famille que sa prochaine inscription serait refusée. Doris et Caroll Thompson, les grands-parents de Sunnie Kahle, ne s’attendaient certainement pas à recevoir une lettre d’avertissement concernant le comportement de leur petite-fille de 8 ans. Scolarisée à la Timberlake Christian School dans l’État de Virginie, la fillette aurait une apparence trop «garçon manqué» au goût de l’équipe pédagogique qui a demandé à ce qu’elle change d’attitude. Choquée par la lettre de la principale, la famille de Sunnie l’a retirée de l’école. UN COMPORTEMENT NON CONFORME Selon la principale Becky Bowman, des élèves de l’école auraient été troublé.e.s par le fait de ne pas pouvoir identifier Sunnie comme un garçon ou comme une fille, en raison de sa tenue vestimentaire et de ses cheveux courts: «Vous êtes probablement au courant que la Timberlake Christian School est une institution religieuse, respectueuse de la Bible, procurant une éducation dans un environnement incontestablement chrétien». Dans son courrier, la directrice de l’école privée assure que le comportement de Sunnie va à l’encontre des principes de l’établissement. Elle rappelle ainsi que l’école peut refuser d’inscrire l’enfant en cas de «tolérance de comportements sexuels immoraux, d’un style de vie homosexuel, ou d’identité de genre alternative». La lettre mentionne spécifiquement les passages de la Bible censés justifier ces différentes condamnations. SUNNIE DOIT SUIVRE SON «IDENTITÉ ORDONNÉE PAR DIEU» Àdemi-mots, Becky Bowman laisse entendre qu’elle laisse une chance à Sunnie Kahle: «Toutefois nous croyons qu’à moins que Sunnie ainsi que sa famille comprennent clairement que Dieu l’a faite femme et que ses habits et son comportement doivent suivre cette identité ordonnée par Dieu, TCS n’est pas le meilleure endroit pour son éducation future». «COMMENT PEUT-ON DISCRIMINER UN ENFANT DE HUIT ANS?» Cet avertissement a été un coup de massue pour les grands-parents qui élèvent Sunnie. «Comment peut-on étiqueter un enfant, à huit ans, ou le discriminer? Ça ne se fait pas», déplore Carroll Thompson. Même chose pour Doris, qui refuse catégoriquement que Sunnie ne puisse pas vivre comme elle l’entend: «Comment peut-on dire à un enfant quand elle veut porter un pantalon et un t-shirt, aller jouer dehors dans la boue, comment lui dit-on “non, tu ne peux pas, tu vas porter un nœud rose dans les cheveux, et tu vas te laisser pousser les cheveux”, comment fait-on? Je ne peux pas faire ça.» SUNNIE PRÉFÈRE LES JEUX «DE GARÇONS» La grand-mère de Sunnie explique par ailleurs que Sunnie se considère comme une fille, mais qu’elle préfère tout simplement les jeux et les centres d’intérêt «de garçons»: «Clamer que nous acceptons l’immoralité sexuelle dans notre maison, c’est un non-sens, s’offusque Doris Thompson. Nous sommes chrétiens, nous connaissons la Bible, Sunnie aussi, elle a accepté le Christ. Si mon enfant en grandissant est homosexuel ou transgenre, j’aimerai cet enfant tout autant.» |
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