18/07/2014 C’est ce qu’a annoncé, mercredi 9 juillet, la ministre de la Justice du Malawi, Janet Chikaya-Banda, devant le Comité des Nations-Unies pour les droits de l’Homme. Le Malawi est-il en train de prendre le chemin inverse de l’Ouganda et du Nigeria où l’homophobie d’État s’est aggravée cette année? Mercredi 9 juillet, lors d’une réunion du Comité des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, réuni à Genève, la ministre de la Justice de cet État d’Afrique australe, Janet Chikaya-Banda a annoncé que le Malawi avait suspendu ses lois punissant les relations entre personnes de même sexe en attendant de les envoyer aux oubliettes législatives. Invitée par le Comité à clarifier sa position au sujet des articles du Code pénal malawéen qui criminalisent l’homosexualité, la ministre a ajouté que les forces de l’ordre ne poursuivaient plus les personnes LGBT et qu’il avait «une volonté politique» d’abroger les lois anti-gay rapportent Nyasa Times et Towlroad. En 2012, le Comité des Nations-Unies pour les droits de l’Homme avait exigé du Malawi qu’un rapport sur les progrès réalisés en faveur d’une décriminalisation des relations homosexuelles soit rédigé après qu’un ministre ait annoncé le souhait de son pays d’avancer sur cette question-là. Mais cette «volonté» est l’arbre qui cache la forêt. Cité.e.s par Nyasa Times des militant.e.s des droits humains sur place observent une augmentation des violences et des LGBTphobies à l’encontre des personnes LGBT. Les opposant.e.s (traditionalistes et groupes religieux) ne sont pas non plus prêt à avancer en faveur des LGBT malawéen.ne.s. Au Malawi, l’homosexualité est jusqu’à ce jour punie par des peines de travaux forcés et des peines de prison allant jusqu’à 14 ans. |
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