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Amsterdam ne finance plus que du tangible | 11/09/2003 Le très controversé Rob Oudkerk, échevin (adjoint au maire) amstellodamois, a décidé de restructurer de force le paysage associatif de la ville. Les associations ne peuvent plus compter sur des subventions de long terme, mais uniquement sur des projets "visibles, palpables et tangibles". "Ce n'est plus l'organisation qui reçoit les subventions, mais un projet particulier," a expliqué M. Oudkerk. "Je cherche des gens qui se battent pour l'émancipation homo non pas dans les structures gouvernementales ou bureaucratiques, mais dans la rue, les bars, les mosquées, les synagogues, les musées, où que ce soit. Les projets qui ont désormais droit aux subsides devront être visibles, palpables et tangibles." Les nouvelles priorités de la ville vont à l'intégration des homos d'origine étrangère et la lutte contre l'homophobie au sein des classes sociales les plus fragiles. S'il est vrai que les organisations homos amstellodamoises ont tendance à s'enfoncer dans la bureaucratie, elles font aussi valoir que les projets qui marchent doivent exister sur le long terme, et ne pas dépendre uniquement des humeurs de l'échevin. |
Source : Laurent Chambon pour Têtu
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