29/06/2004 Après le report de l’examen du projet de loi sur les propos discriminatoires, les réactions continuent d’affluer. Dans un communiqué, Homosexualités Et Socialisme (HES) «exprime sa plus vive indignation face au couple exécutif - Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin - qui n’a décidément aucune parole» et dénonce «les mensonges d’un gouvernement qui inscrit ce projet de loi en urgence au conseil des ministres, trois jours avant la Marche des fiertés lesbienne, gay, bi et trans, et qui se désavoue le quatrième jour, une fois la manifestation passée». De son côté, le Collectif Pacs, et caetera, qui participe au groupe d’évaluation et d’amélioration du Pacs nommé par le ministère de la Justice et qui doit rendre ses conclusions à l’automne 2004, fustige la «faute politique» du chef de l’Etat et du chef du gouvernement, qui «jette un doute inquiétant sur l’ensemble des propos entendus» lors du petit-déjeuner le 24 juin dernier en le Premier ministre et les associations LGBT, conclut le Collectif. Enfin, la Commission Nationale LGBT des Verts, extrêmement en colère, se demande combien il faudra «de Sébastien Nouchet pour que le gouvernement comprenne qu’il y a urgence à légiférer sur l’homophobie». «Les promesses faites par Jean-Pierre Raffarin trois jours avant la Marche des fiertés LGBT n’étaient rien d’autre qu’une manœuvre cynique à destination des media. [Le Premier ministre] se moque des lesbiennes, des gays, des bi et des trans, et il vient de nous en administrer une double preuve: il nous a montré de façon grossière que les personnes LGBT ne l’intéressaient que dans les trois jours qui précèdent la Marche des fiertés; et fidèle élève de Jacques Chirac, il a trahi le lendemain les promesses qu’il avait faites la veille», assène la commission. |
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