ITALIE: Les femmes des familles de gays seraient plus fertiles que les autres
13/10/2004
Le «gène» de l’homosexualité continue de fasciner les chercheurs. Une équipe italienne s’est ainsi penchée sur ce qu’elle voyait comme un paradoxe : «Si l’homosexualité masculine est liée à un gène, et si les homosexuels se reproduisent moins que les hétérosexuels, comment cette caractéristique peut-elle persister ?» s’est interrogé Andrea Camperio-Ciani, de l’Université de Padoue. Les chercheurs ont donc étudié les familles de 98 homosexuels et de 100 hétérosexuels et en ont déduit que les femmes des familles maternelles des hommes homosexuels faisaient plus d’enfants que les autres. Une explication, citée par le quotidien britannique The Independent, serait que plus la famille est étendue, plus il y a de chances que certains des garçons soient homosexuels, mais, selon le Dr Camperio-Ciani, cela n’explique pas pourquoi les tantes maternelles de ces garçons ont plus d’enfants que leurs tantes paternelles.