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François Devoucoux du Buysson se défend d’être homophobe | 20/10/2004 Publié hier, mardi 19 octobre, dans le Quotidien de tetu.com, un article consacré à une lettre envoyée par François Devoucoux du Buysson au maire de Paris, Bertrand Delanoë, dans laquelle l’auteur des «Kmers roses» réclame l’annulation de la subvention accordée à l’association Cineffable au motif que le fait de réserver aux femmes les projections de son festival serait «contraire aux principes élémentaires de la République française». En réponse à cet article, François Devoucoux du Buysson a envoyé un courriel au webmestre du site. "Monsieur le Directeur, Je me réjouis que vous ayez porté à la connaissance de vos lecteurs le contenu du courrier que j'avais adressé au Maire de Paris dans le but de lui faire part de notre indignation quant au financement public du festival de «films lesbiens» Cineffable dont l'accès est interdit aux hommes. Néanmoins, je m'inscris en faux contre le passage de votre article évoquant les «relents homophobes» que vous prêtez de façon gratuite et diffamatoire au Perroquet Libéré. J'exige donc que vous m'indiquiez ce qui, dans les textes publiés par Le Perroquet Libéré, constitue une atteinte à la dignité des personnes homosexuelles dont vous vous faites abusivement le porte-parole. Sachez que Le Perroquet Libéré n'a pas pour «objectif principal d'attaquer le maire de Paris» mais entend simplement exercer une fonction d'information sur la vie politique parisienne et jouer un rôle d'opposition à la municipalité, comme le permet naturellement le jeu démocratique. L’accusation infondée d'homophobie constitue une tentative d'intimidation qui ne trompe personne : je n'ai pas souvenir que l'actuel maire ait été accusé de «corsophobie» pour avoir dénoncé, souvent à juste titre, la complaisance et les largesses de son prédécesseur, M. Jean Tibéri, envers les Parisiens d'origine corse. Je regrette qu'un organe de presse soit aussi étroitement lié au pouvoir politique dans le but de faire taire toute opposition. Sincèrement. François Devoucoux du Buysson Fondateur du Perroquet Libéré PS : vous trouverez l'intégralité des anciens numéros du Perroquet Libéré sur le site http://www.leperroquetlibere.com " Le texte de la lettre, l’article de tetu.com et la réponse de François Devoucoux du Buysson sont également publiés sur le site du Perroquet Libéré. Le Quotidien de tetu.com maintient son analyse du contenu du webzine et a constaté que la plupart des numéros du Perroquet Libéré évoquent, en termes toujours négatifs, l’homosexualité du maire de Paris et de son adjoint à la culture et accusant les deux élus de favoriser les homos parisiens. Quelques exemples glanés au fil des pages : «Le mariage homosexuel va-t-il devenir à Paris ce que la préférence nationale pour la prime au premier enfant était à la mairie de Vitrolles du temps des Mégret ? Un abus de pouvoir d’élus locaux passant outre la loi de la République pour faire plaisir à leurs clientèles.» (n° 18, mai 2004) ; «En tant que conseil général, le Conseil de Paris délivre son agrément aux procédures d’adoption. Une nouvelle occasion de donner des gages aux surenchères incessantes du mouvement gay» (n° 16, janvier 2004) ; «On aimerait être une petite mouche pour assister aux auditions des choristes qui doivent à la fois faire la preuve de leur aptitude vocale et justifier de leur homosexualité» (N ° 5, janvier 2003, au sujet d’une subvention à Melo’Men. Titre de l’article : «Les copains d’abord !»). Par ailleurs, sur le même site, dans la rubrique «Revue de presse», plusieurs articles de la presse généraliste commentent l’obsession du webzine pour l’homosexualité. |
Source : Par Judith Silberfeld pour Têtu
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