03/11/2004 Yves, un Nantais de 38 ans, désirait aménager avec son ami dans le sud de l’agglomération. Après un contact téléphonique sans souci avec le propriétaire, ce dernier s’est ravisé illico presto en apprenant qu’Yves s’installerait avec un autre homme. «Dans la vie il y a des choses acceptables et d’autres qui ne le sont pas. Vous faites partie de celles qui ne le sont pas (…) Ça ne serait pas bien pour le voisinage», a répondu le propriétaire, cité par le quotidien Ouest-France du 3 novembre. Yves, ne se laissant pas démonter, tente de déposer plainte au commissariat de Nantes, mais sa demande est rejetée. De son côté, le parquet la juge recevable. Contacté de nouveau, un commissaire de Nantes accepte la plainte et déclare, toujours dans Ouest-France, que «s’il s’avère que des policiers ont bien eu cette attitude discriminatoire, ils auront des sanctions disciplinaires. Ce n’est pas normal. J’ose espérer que ce refus ne vient que d’une simple méconnaissance de la loi». Yves, avec le soutien de la commission vigilance homophobie du Centre lesbien et gay de Nantes Atlantique (CLGNA), a décidé de porter plainte contre les policiers qui l’ont reçu la première fois. |
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