26/11/2004 Après l’annonce de la désignation de la lutte contre le sida comme grande cause nationale 2005, les réactions affluent. «Je suis persuadé que le sida se soigne par la politique. Il fallait un signal fort (...) Cela va permettre de sensibiliser les Français, avec une nouvelle campagne de prévention, d'adresser un message d'espoir, de solidarité aux personnes qui vivent avec le sida», a déclaré Jean-Luc Romero, élu UMP et président d'Elus locaux contre le sida, dont c’était le principal cheval de bataille. Pour Michel Kazatchkine, directeur de l'Agence nationale pour la recherche sur le sida, «c'est une initiative remarquable au moment où la maladie se banalise, où la solidarité se perd, où l'enjeu dans les pays du sud n'est pas mesuré». «J'espère que dans les écoles, les régions, les communes et l'Etat, tout le monde se mobilisera. On ne parle pas assez du sida», a insisté le Pr Kazatchkine. Dans un communiqué, Act Up-Paris se félicite de cette nouvelle. «Notre association a pleinement soutenu cette demande initiée par Elus Locaux Contre le Sida, souligne Act Up, qui appelle néanmoins à la vigilance. Cette décision est la moindre des mesures que pouvait concéder le gouvernement au vu de l'évolution alarmante de l'épidémie : tant dans le monde (40 millions de personnes d'après le récent rapport d'ONUSIDA) qu'en France où les derniers chiffres rendus publiques par l'INVS montrent une nette reprise des contaminations largement attribuable à l'inertie des politiques publiques de prévention. Cette décision ne masquera pas ce qui dans l'action ou l'inaction du gouvernement démontre chaque jour le manque d'intérêt porté aux malades en France et dans le monde.» |
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