09/12/2004 C’est l’bouquet «se félicite évidemment de l’adoption de ces nouvelles mesures qu’avait si énergiquement refusées le gouvernement de Lionel Jospin». L’association souligne toutefois, qu’au regard des revendications à la base de cette loi, «il n’y a pas de quoi crier victoire» et rappelle les carences de la loi, notamment sur l’identité de genre. À droite, Jean-Luc Romero et GayLib se «réjouissent». À Montpellier, le Collectif contre l’homophobie regrette la non inclusion de la transphobie et demande l’«allongement des délais de prescription (comme en matière de lutte contre le racisme), extension du champ d'application de la loi (limité pour l'instant à l'emploi et aux services)». Reporters sans frontières «déplore» le vote intervenu dans la nuit du 7 au 8 décembre à l'Assemblée nationale. Selon l’association, les dispositions «portent gravement atteinte à la liberté d'expression, en établissant notamment de nouveaux motifs de condamnation à des peines de prison pour délit de presse». Signalons à propos de liberté de la presse, les propos de Philippe Val, rédacteur en chef de Charlie Hebdo, dans France Soir du 8 décembre : «Je me félicite que l’on ne puisse plus dire à un type «sale pédé». On peut faire rire sans insulter les gens.» À bon entendeur… |
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