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Affaire Vanneste et Nesme : Suite des réactions | 10/12/2004 Les propos homophobes du député Christian Vanneste continuent de provoquer des remous. Le député UMP du Nord a effet qualifié les homosexuels de «menace pour la survie de l’humanité» à l’Assemblée nationale lors du vote de la loi créant la Haute Autorité contre les discriminations et pour l’égalité (Halde). Les Verts, par le biais de leur commission nationale LGBT, expriment leur «colère» après ces déclarations, qu’ils qualifient d’«incitation à la haine et au meurtre». Le parti écologiste s’indigne également des propos de Jean-Marc Nesme, un autre député UMP, lors du même débat : «Ce ne sont pas les homosexuels qui sont le plus en danger, ce sont les enfants», avait-il déclaré. «Comme si la défense des premiers impliquait la mise en danger des seconds», note le communiqué des Verts, qui appellent Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, «à exclure ces deux députés du groupe UMP. Il l’aurait incontestablement fait pour tout député(e) qui aurait tenu pareils propos contre un groupe ethnique ou religieux.» Même à droite, ces propos ne passent pas. Ainsi, GayLib, le groupe gay et lesbien de l’UMP, s’est-il fendu d’une lettre à son président, Nicolas Sarkozy. Dans ce courrier, GayLib demande à l’ancien de ministre de «rappeler à leurs devoirs» les députés concernés, «afin que de tels “dérapages” ne se reproduisent plus». Des dérapages qui «nuisent à l’image de la représentation nationale», selon le groupe. |
Source : Par Xavier Héraud pour Têtu
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